Fort rebond à Wall Street, le Dow Jones au-dessus des 10.000 points

Les places américaines ont nettement progressé ce mercredi, portées notamment par les valeurs bancaires. Le Dow Jones a renoué avec les 10.000 points.

Wall Street a terminé en très nette hausse ce mercredi, au lendemain d'un très timide rebond. Les indices new-yorkais ont touché la semaine dernière leur plus bas niveau depuis octobre 2009. Ils repartent donc de l'avant malgré les inquiétudes sur la conjoncture économique mondiale demeurant. En l'absence de statistiques et d'informations majeures, les marchés avait adopté une position d'attente à l'ouverture, avant d'être portés par les valeurs financières et pétrolières.

A la clôture, le Dow Jones progresse de 2,82% à 10.018 points, le Nasdaq s'adjuge de 3,13% à 2.159 points et le S&P 500 prend 3,13% à 1.060 points.

Du côté des valeurs, State Street s'envole de 9,96% à 36,66 dollars. La banque a annoncé que ses profits du deuxième trimestre seraient supérieurs aux attentes mais qu'elle passerait une charge de 251 millions de dollars relative aux prêts de titres. Sans cette dernière, son BPA devrait ainsi s'établir à 93 cents, là où les analystes n'escomptaient jusque présent que 72 cents. Ses revenus devraient pour leur part être conformes aux prévisions des marchés.

Dans le sillage de State Street, l'ensemble des valeurs bancaires est orienté à la hausse. Bank of America prend 4,62% à 14,71 dollars, JPMorgan gagne 5,01% à 38,15 dollars et Wells Frago s'adjuge 6,12% à 26,96 dollars. Les banques d'investissement Goldman Sachs et Morgan Stanley affichent des gains respectifs de 2,80% à 135,96 dollars et de 4,27% à 23,95 dollars. L'ensemble du secteur bancaire a particulièrement été attaqué ces dernières semaines.

Microsoft progresse de 2,02% à 24,30 dollars. Selon le Wall Street Journal, le premier éditeur mondial de logiciels devrait supprimer cette semaine un petit nombre d'emplois. Une mesure avant tout symbolique, le groupe employant près de 90.000 salariés dans le monde. En janvier, la firme de Redmond avait annoncé les premières suppressions d'emplois de son histoire, avec un plan de 5.000 départs. Le nouveau plan devrait être d'une ampleur bien moins importante.

Google grimpe de son côté de 3,24% à 450,20 dollars. JPMorgan a nettement abaissé son objectif de cours sur le titre, le ramenant de 639 à 566 dollars. L'intermédiaire a également revu à la baisse ses prévisions de résultats pour le deuxième trimestre, misant sur un bénéfice par action (BPA) de 6,38 dollars et sur un chiffre d'affaires de 4,92 milliards. Il tablait précédemment sur 6,61 dollars et sur 5,07 milliards. JPMorgan cite l'évolution défavorable des taux de change et l'arrêt programmé de la commercialisation du Nexus One, le premier smartphone du groupe.

Au chapitre des résultats, Family Dollar a fait état d'un bénéfice net de 104 millions de dollars au titre du troisième trimestre de son exercice décalé. Son chiffre d'affaires a progressé de 8% sur la période, à 2 milliards de dollars. Ces performances sont en ligne avec les attentes des investisseurs. Mais ces derniers sanctionnent fortement le titre en raison de prévisions décevantes. Le distributeur discount mise en effet sur un BPA compris entre 46 et 51 cents pour le trimestre en cours, contre un consensus jusque là fixé à 53 cents. L'action chute de 8,06% à 36,26 dollars.

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