Hyper sensibles sur la question de la solidité financière des banques, les marchés ont bien réagi ce mercredi à des informations concernant les tests de résistance des banques européennes, les fameux "stress tests" dont la publication est attendue à la fin du mois.
Les opérateurs ont été rassurés par des précisions concernant les modalités de ces tests et notamment sur la prise en compte du risque souverain pour évaluer la santé des banques. Selon l'agence Reuters, les tests de résistance des banques européennes n'inclueront pas de décote sur les emprunts souverains allemands, tandis que les emprunts français pourraient éventuellement être décotés, mais de manière très limitée. Il en sera autrement en revanche des emprunts souverains du Portugal, de l'Italie, de l'Espagne, de la Grèce et de l'Irlande, dont certains subiront une décote à deux chiffres.
"Il fallait trouver un moyen de prendre en considération le risque souverain. C'est un moindre mal dans la mesure où ce qui fait vraiment peur au marché c'est le risque de défaut", commente Alex Koagne, analyste chez Natixis Securities.
De fait, les valeurs bancaires, en nette baisse encore à mi-séance à la Bourse de Paris, sont reparties de l'avant, entraînant avec elles l'ensemble de la cote. En tête du CAC 40, Dexia s?envole à la clôture de 7,86% à 3,06 euros. Société Générale bondit de 7,05% à 37,57 euros, Crédit Agricole de 6,95% à 9,19 euros et BNP Paribas de 5,93% à 47,97 euros. Sur le SBF 120, Natixis grimpe de 5,11% à 3,59 euros.
« Quand nous mettrons le pied sur l'accélérateur, nous serons difficiles à égaler » (Joelle Pineau, directrice de la recherche en IA chez Meta)
Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !