Stress tests : résultats concluants pour trois banques allemandes

Deutsche Bank , Commerzbank et BayernLB ont passé avec succès les tests de résistance que leur ont soumis les autorités européennes.

Trois grandes banques allemandes, Deutsche Bank , Commerzbank et BayernLB, ont passé avec succès les tests de résistance (stress tests) que leur ont soumis les autorités européennes, a-t-on appris mardi de sources proches du dossier.

Les autorités européennes cherchent à tester la capacité des grands banques européennes - 25 établissements au moins sont testés - à résister à l'impact d'une grave crise économique et aux conséquences d'une forte augmentation des pertes sur crédit. Les résultats doivent être publiés le mois prochain.

Les banques sont testées pour voir si leur ratio Tier One des engagements sur fonds propres "durs" peut rester supérieur à 6% après une baisse de 5,2% du PIB en 2009 et un recul de 2,7% en 2010, explique-t-on. Les critères officiellement retenu pour les tests n'ont pas été publiés.

La banque centrale allemande et l'autorité des marchés financiers ont prévu une réunion mercredi avec les principales banques du pays pour discuter des résultats des tests.

Le succès des tests européens dépendra de la sévérité du "stress" européen, de la transparence des résultats et des plans mis en place pour les banques n'ayant pas réussi à se recapitaliser.

Les banques britanniques ont levé 134 milliards de livres (165 milliards d'euros) pour restaurer la confiance avant et après les stress tests qui étaient fondés sur une baisse du PIB de 6,9%, une chute des prix de l'immobilier résidentiel et commercial et une hausse du chômage.

Une seconde série de tests proposée par la Banque centrale européenne et l'autorité européenne de régulation du secteur, le CEBS, permettra de passer au crible une centaine d'autres banques en Europe, dont 15 en Allemagne, a-t-on appris lundi de sources roches du dossier.

Les nouveaux tests visent à redonner confiance aux investisseurs qui ont craint un moment qu'une rechute en récession et des pertes sur la dette souveraine ne fassent tomber le capital des banques à un niveau proche du minimum requis.

Ces nouveaux tests pourraient comprendre des pertes enregistrées par les banques concernant leur exposition à la dette souveraine en Grèce et dans d'autres pays où le risque souverain a augmenté.

En Europe, ce sont les banques allemandes qui affichent le plus gros volume de créances douteuses, selon une étude du cabinet d'audit PricewaterhouseCoopers publiée lundi.

Fin 2009, les banques allemandes affichaient un total de créances douteuses de 213 milliards d'euros dans leurs bilans, soit 50% de plus que l'année précédente.

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