Le groupe informatique français Bull n'est pas encore sorti d'affaires. Il est obligé de revoir à la baisse son objectif 2010 de rentabilité en raison d'une perte nette de 18,4 millions d'euros au premier semestre - "en raison d'élements non récurrents" précise le groupe - contre un bénéfice net de 2 millions un an plus tôt. Sur un an, son résultat d'exploitation Ebit passe de 13,7 à 10 millions d'euros. Son chiffre d'affaires sur la période progresse en revanche de 5,9% à 591,3 millions.
Sur l'année, il ne prévoit plus qu'un résultat d'exploitation d'au moins 30 millions d'euros contre 35 à 40 millions attendus jusque là soit une hausse de 27 à 45%. "La contribution du second semestre 2010 à l'Ebit annuel du groupe tiendra compte de la saisonnalité de l'activité d'Amesys (société de conseil et d'ingénierie dont l'acquisition a été finalisée mi-janvier, ndlr) ainsi que d'un décalage dans l'exécution de certains contrats du premier au deuxième semestre" souligne le groupe dans son communiqué de ce mercredi.
Bull , dont Philippe Vannier est devenu PDG fin avril de PDG, prépare un nouveau plan stratégique pluri-annuel pour cet automne qui vise à '"accélérer (son) développement pérenne et améliorer (sa) rentabilité" selon son patron.
Le groupe explique notamment sa perte semestrielle par "une charge exceptionnelle de 9,2 millions d'euros" liée à une dépréciation de sa filiale espagnole Siconet, dont la profitabilité est en baisse "dans un contexte de crise économique profonde et durable en Espagne" ainsi que par des charges et frais liés à l'acquisition d'Amesys.
En Bourse, le titre plonge de 16,27% à 2,47 euros à la clôture.
Plan d'urbanisme à Paris : les professionnels dénoncent « une aberration », le premier adjoint d'Hidalgo leur répond
Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !