Wall Street termine en hausse avant une semaine chargée

Les places américaines ont légèrement progressé ce lundi alors que le bal des publications des résultats trimestriels va nettement s'intensifier.

Wall Street a débuté la semaine dans le vert, portée notamment par le rebond des valeurs bancaires. Après Citigroup ce lundi matin, le bal des publications va s'intensifier. Apple et IBM dévoileront leurs performances trimestrielles après la clôture. Ils seront suivis dans les prochains jours par Bank of America, Goldman Sachs, Boeing, Coca-Cola ou encore UPS. Le traditionnel Livre beige de la Réserve fédérale sera également publié cette semaine. L'institution devrait constater un ralentissement de la croissance américaine, ouvrant la voie à de nouvelles mesures de soutien.

A la clôture, le Dow Jones progresse de 0,73% à 11.144 points, le Nasdaq prend 0,48% à 2.481 points et le S&P 500 gagne 0,72% à 1.185 points.

Sur le front des statistiques, la production industrielle a reculé en septembre de 0,2%, sa première baisse depuis juin 2009, mois qui a officiellement marqué la fin de la récession aux Etats-Unis. Les économistes attendaient au contraire une progression de 0,2%.

Par ailleurs, le sentiment des professionnels américains de l'immobilier sur les perspectives du secteur s'est légèrement amélioré en octobre. L'indice NAHB a ainsi atteint 16 pour le mois d'octobre, en hausse de trois points par rapport à septembre. L'indice est ainsi à son niveau le plus élevé depuis juin. Cette progression dépasse les attente des analystes, qui prévoyaient un indice à 14. Un chiffre inférieur à 50 signifie que les professionnels jugeant les conditions défavorables à l'activité sont plus nombreux que ceux qui les jugent bonnes. L'indice NAHB est sous ce seuil depuis avril 2006.

Du côté des valeurs, Citigroup progresse de 5,57% à 4,17 dollars. La banque new-yorkaise a fait état d'un bénéfice net de 2,1 milliards de dollars au troisième trimestre, contre seulement 101 millions l'an passé à la même époque. Hors éléments exceptionnels, cela représente 8 cents par action là où les analystes n'attendaient que 6 cents de profits par titre. Elle a notamment profité de la forte baisse de ses provisions pour créances douteuses. Citigroup affiche en revanche des revenus en baisse. Son produit net bancaire (PNB) accuse ainsi un repli de 10%, à 20,7 milliards de dollars. Les investisseurs espéraient une baisse moins marquée, tablant sur un PNB de 21,8 milliards de dollars.

A l'opposé, Halliburton chute de 4,83% à 34,09 dollars. Le deuxième groupe mondial de services pétroliers a pourtant engrangé 544 millions de dollars de profits entre juillet et septembre, un chiffre multiplié par deux sur un an. Hors exceptionnels, le bénéfice par action (BPA) ressort à 58 cents, soit 2 cents de mieux que les prévisions des marchés. Son chiffre d'affaires a grimpé de 30%, à 4,67 milliards de dollars, en ligne avec le consensus. Mais les opérateurs espéraient des performances encore plus solides, l'action ayant grimpé de près de 9% lors des deux dernières semaines.

Toujours au chapitre des résultats, Hasbro a dépassé les attentes au troisième trimestre, dégageant un bénéfice net de 155 millions de dollars. Par action, il s'élève à 1,09 dollar contre 1,06 dollar escompté par les analystes. Le numéro deux mondial du jouet, derrière son compatriote Mattel, a enregistré une hausse de 3% de ses ventes sur la période. Elles se sont ainsi élevées à 1,31 milliard de dollars là où les analystes misaient sur 1,29 milliard. Le titre grimpe de 3,83% à 46,81 dollars.

American International Group (AIG) s'adjuge 1,90% à 42,26 dollars alors que l'introduction en Bourse d'AIA, sa filiale asiatique d'assurance-vie, se présente bien. La mise en vente des titres pourraient ainsi prendre fin deux jours avant la date initialement prévue, rapporte ce lundi plusieurs sources. L'ancien premier assureur mondial pourrait ainsi lever jusqu'à 20 milliards de dollars, en cédant plus de la moitié de sa participation. Initialement, AIA aurait dû être racheté par Prudential pour 35 milliards de dollars. Mais l'opération avait échoué devant le mécontentement des actionnaires de l'assureur britannique.

Enfin, Northeast Utilities recule de 0,91% à 30,42 dollars. Le groupe énergétique a annoncé ce lundi qu'il allait racheter son concurrent Nstar (0,58% à 39,30 dollars) pour 4,3 milliards de dollars. Cette opération, qui s'effectuera par échange d'actions, donnera naissance à l'un des plus grands distributeurs américains de gaz et d'électricité. Elle doit cependant encore être approuvée par les deux-tiers des actionnaires des groupes, ainsi que les autorités de la concurrence. Northeast et Nstar espèrent conclure ce rachat dans les 9 à 12 mois à venir.

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