Bic garde sa bonne mine

Le groupe français Bic a réalisé un premier semestre meilleur que prévu dans sa division grand public, mais voit sa division Produits publicitaires et promotionnels reculer de façon significative.
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Le papetier français Bic a annoncé mercredi un chiffre d'affaires en légère croissance de 2,4%, à 886,1 millions d'euros, au premier semestre. Les bonnes performances de sa division Grand public (stylos, briquets, rasoirs jetables) ont compensé le recul de sa division APP (produits publicitaires et promotionnels). Les ventes de produits Grand public, en hausse de 8,8% à base comparable, ont été particulièrement dynamiques dans les marchés en croissance. Le résultat d'exploitation est en croissance de 30,1%, à 185,2 millions d'euros.

Le groupe a remonté son objectif de croissance pour sa division Grand public, qui représente environ 85% de son chiffre d'affaires, à "plus de 5%", contre 5% précédemment. La division APP, en revanche, devrait voir ses ventes baisser de presque 10%, au lieu des 5% prévus auparavant. A propos de ce déclin, Mario Guevara, directeur général de Bic, a annoncé dans un communiqué que le groupe était "confiant quant au succès du plan d'intégration (de Norwood Promotional Products et Antalis, acquis en 2009) et au retour à la croissance en 2012".

Le second trimestre a été marqué par une baisse de 1,8 % du chiffre d'affaires de l'activité Papeterie Grand public, que le groupe explique par des décalages de livraison des commandes de la rentrée des classes, les distributeurs repoussant jusqu'au dernier moment la réception des marchandises. Cette baisse ne traduirait donc qu'un décalage de l'activité vers le troisième trimestre. Dans les marchés en croissance, l'activité a très bien performé, avec une croissance à deux chiffres en Amérique latine.

Mario Guevara a enfin déclaré que "sur le reste de l'année, le positionnement commercial "Plus pour votre argent" de Bic devrait continuer à soutenir la croissance du chiffre d'affaires et à maintenir le niveau de profitabilité du groupe au-dessus de sa moyenne historique."

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