A Wall Street, le Dow Jones atteint un nouveau record

Tandis que la Bourse de Paris a connu une séance morose due aux événements politiques en Catalogne, Wall Street a terminé en hausse mardi, le Dow Jones atteignant un nouveau sommet.

La Bourse de New York a terminé en hausse mardi à l'approche de la saison des résultats, la performance de Wal-Mart emportant le Dow Jones (+0,31%) à un nouveau sommet et le Nasdaq s'appréciant de 0,11%.

Selon les résultats définitifs, l'indice vedette Dow Jones Industrial Average a gagné 69,61 points à 22.830,68 points.

Le Nasdaq, à forte coloration technologique, a pris 7,52 points à 6.587,25 points.

L'indice élargi S&P 500 a progressé de 0,23%, ou 5,91 points, à 2.550,64 points.

Membre du Dow Jones, la chaîne d'hypermarchés Wal-Mart a bondi de 4,47%, enregistrant sa meilleure séance depuis mai 2016.

Une bonne nouvelle avant la saison des résultats

Le groupe s'est montré optimiste quant à la croissance future de ses ventes grâce à la bonne santé de ses plateformes de commerce en ligne, et a annoncé le lancement d'un programme de rachat d'actions de 20 milliards de dollars.

"C'est sans conteste un élément positif, surtout juste avant la saison des résultats qui s'annonce une nouvelle fois plutôt solide", a avancé William Lynch de Hinsdale Associate, selon qui, la croissance des profits des entreprises devrait au troisième trimestre s'élever aux alentours de 6%.

Egalement membre de l'indice vedette, le laboratoire Pfizer (+0,72% à 36,40 dollars) a pour sa part annoncé être en train d'étudier plusieurs scénarios pour l'avenir de sa division de médicaments sans ordonnance, dont sa vente pure et simple.

Honeywell se divise

Autre annonce stratégique majeure: le conglomérat industriel Honeywell (-0,20% à 143,31 dollars) prévoit de se séparer de deux de ses unités, qui seront introduites indépendamment en Bourse.

Le groupe de produits ménagers et d'hygiène Procter & Gamble a quant à lui indiqué avoir gagné une manche face à l'actionnaire activiste Neslon Peltz, qui n'a pas réussi à entrer au sein de son conseil d'administration dont il voulait bousculer la stratégie. Le titre a perdu 0,54% à 91,62 dollars.

Quid de l'impact des ouragans ?

De façon générale, "on reste tranquillement proche de niveaux records", selon Art Hogan de Wunderlich Securities.

"Les investisseurs montrent un peu de fébrilité à l'approche de la saison des résultats, en se demandant notamment quel va être l'impact des ouragans sur les résultats du troisième trimestre".

Les compagnies aériennes United Continental (+4,67% à 67,72 dollars), maison-mère de United Airlines, et American Airlines (+4,80% à 53,03 dollars), ont semblé indiquer que leurs résultats devraient être moins affectés que prévu initialement en relevant mardi leurs estimations sur des indicateurs clés de rentabilité.

L'assureur AIG, qui a annoncé lundi soir que les ouragans allaient lui coûter jusqu'à 2 milliards de dollars après impôts, est resté stable à 61,78 dollars.

"On voit aussi une belle rotation vers les secteurs des biens de consommation de base, de l'énergie et de services au public", a souligné M. Hogan. Les indices les représentant au sein du S&P 500 ont respectivement augmenté de 0,99%, 0,10% et 0,98%.

L'avancée du marché obligataire

Plusieurs valeurs phares du secteur de la technologie ont en revanche été bousculées: Facebook a cédé 0,53% à 171,59 dollars, Alphabet, la maison-mère de Google, 0,45% à 972,60 dollars et Netflix 0,91% à 195,08 dollars.

Le président Donald Trump a par ailleurs assuré mardi que ses attaques contre un responsable républicain du Sénat ne mettaient pas en danger la réforme fiscale en préparation au Congrès. "L'espoir de l'adoption d'une loi sur le sujet d'ici la fin de l'année aide le marché à poursuivre son avancée", a commenté M. Lynch.

Le marché obligataire avançait: le rendement des bons du Trésor à 10 ans reculait vers 20H30 GMT à 2,353%, contre 2,359% lundi soir, et celui à 30 ans à 2,888%, contre 2,894% la veille.

(avec AFP)

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Commentaire 1
à écrit le 11/10/2017 à 9:52
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Si ça se trouve la Catalogne va nous sauver du futur crack boursier qui attend. Quoi que non, l'argent n'ayant plus de frontière depuis belle lurette, lui.

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