La Bourse de Paris confirme sa progression

La Bourse de Paris était en hausse mercredi matin, confirmant sa tendance haussière des derniers jours grâce à une accalmie de la crise de la dette en zone euro et aux commentaires de la Réserve fédérale américaine qui va continuer à apporter son soutien à l'économie.
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A 09H15 (08H15 GMT), l'indice CAC 40 s'octroyait 0,44% à 3.565,88 points. Mardi, il avait clôturé à son plus haut niveau depuis début août.

A l'issue d'une réunion de son comité de politique monétaire, la banque centrale américaine (Fed) a indiqué qu'elle doutait encore de la viabilité de la reprise en cours et qu'elle maintenait par conséquent intact le soutien énorme qu'elle apporte à l'économie du pays.

"Nous savons maintenant à quoi la Fed va s'en tenir. Elle estime qu'il y a encore des tensions dans le système financier international, ce qui devrait l'inciter à garder son taux directeur très bas jusqu'à fin 2014", a commenté Chris Weston d'IG Markets.

L'institut monétaire a par ailleurs publié les résultats des tests de résistance imposés aux 19 plus grandes banques américaines, réussis par 15 d'entre elles dont Bank of America, Goldman Sachs, JPMorgan Chase et Morgan Stanley et manqués par quatre autres dont Citigroup.

Fortes de ces résultats, plusieurs grands établissements, parmi lesquels JPMorgan Chase et Wells Fargo, ont annoncé qu'ils allaient revaloriser la rémunération de leurs actionnaires.

"Nous ne pouvons pas dire que ces tests n'étaient pas assez rigoureux et c'est une très bonne chose d'être assurés que la plupart des établissements sont à même de survivre à un autre krach financier", s'est félicité Paul Ashworth chez Capital Economics.

L'appaisement des tensions en zone euro était aussi de nature à rassurer les intervenants.

L'agence d'évaluation financière Fitch Ratings a relevé la note de la Grèce à "B-", contre "défaut partiel" précédemment, et l'a assortie d'une perspective stable, justifiant sa décision par la réussite de l'opération d'échange de dette lundi.

Athènes va toutefois devoir faire de nouveaux efforts d'ajustement budgétaire dans les deux prochaines années pour atteindre les objectifs fixés par la troïka de ses créanciers (UE, Banque centrale européenne et FMI) en échange du second plan d'aide.

Sur le front des valeurs, le secteur bancaire était porté par les solides résultats des banques américaines aux tests de résistance. Société Générale prenait 2,01% à 25,10 euros, BNP Paribas 1,78% à 38,07 euros et Crédit Agricole 1,75% à 5,0 euros.

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