A mi-séance, la Bourse de Paris reste prudente (+0,03%)

La Bourse de Paris était presque stable lundi à la mi-journée (+0,03%), malgré un indicateur de confiance meilleur que prévu en Allemagne, jouant de prudence avant une statistique sur l'immobilier aux États-Unis.
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A 11h46, le CAC 40 prenait 0,98 point à 3.477,16 points, dans un volume d'échanges de 645 millions d'euros.

Malgré une ouverture dans le vert, le marché parisien ne parvenait pas à se reprendre, en dépit d'une modeste hausse de 0,11% vendredi qui avait mis un terme à quatre séances de repli d'affilée.

Les investisseurs n'ont pas tenu compte de la nouvelle amélioration du baromètre Ifo du climat des affaires en Allemagne en mars, pour le cinquième mois consécutif, déjouant les pronostics des analystes qui attendaient une stagnation voire un léger recul.

"Au total, même si l'Allemagne va continuer à mieux se comporter que les autres pays de la zone euro, toute reprise ne sera pas suffisante pour leur permettre d'éviter une récession", explique Jennifer McKeown, économiste chez Capital Economics.

Le marché restait concentré sur la publication les promesses de ventes de logements aux États-Unis (16H00), qui en diront plus sur la vigueur de la première économie mondiale.

"Les marchés pourraient entrer dans une phase +d'attente+", observent quant à eux les économistes du courtier Aurel BGC, pour qui les investisseurs veulent en savoir plus sur le pare-feu européen et la contribution du Fonds monétaire international (FMI).

Le gouvernement allemand serait d'ailleurs en passe d'accepter un renforcement du mécanisme de sauvetage européen (MES) en approuvant son cumul avec le mécanisme précédent (FESF), selon l'hebdomadaire Spiegel lundi.

Parmi les valeurs, les titres les plus dépendants de la conjoncture, s'affichaient en baisse, sur des craintes quant à la croissance, à l'image de Saint Gobain (-1,30% à 34,53 euros) et ArcelorMittal (-1,57% à 14,70 euros).

Technip (+4,42% à 88,76 euros) profitait d'un contrat d'environ 600 millions d'euros pour développer l'infrastructure sous-marine d'un projet mené notamment par BP en mer du Nord.

Schneider Electric gagnait 0,91% à 50,22 euros après avoir vu la recommandation sur son titre relevée à "acheter", contre "conserver" par les analystes de Société Générale.

PPR prenait 0,23% à 131,80 euros. L'agence de notation financière Standard and Poor's a relevé d'un cran la note du groupe à "BBB", assortie d'une perspective stable.

Havas bondissait (+7,92% à 4,37 euros), grâce à l'annonce d'un programme de rachat d'actions pouvant aller jusqu'à 12% de son capital, pour un montant maximum d'environ 253 millions d'euros.

Vivendi (-0,46% à 13,97 euros) réagissait peu aux informations du Figaro selon lesquelles le PDG de l'opérateur SFR Franck Esser est sur le départ alors que l'opérateur essaie de se repositionner face à l'offre de Free sur le marché de la téléphonie mobile.

Iliad, maison mère de Free, perdait du terrain (-1,54% à 105,45 euros), après la menace d'Orange de suspendre l'accord permettant au nouvel opérateur d'utiliser son réseau. France Télécom perdait 0,70% à 11,41 euros.

Enfin, Bel prenait 0,61% à 181,00 euros après avoir annoncé vendredi un bénéfice pour 2011 en baisse de 17,4% à 96 millions d'euros.

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