La monnaie unique reprend son souffle

La progression de la monnaie unique a été stoppée net lundi après-midi. En cause : les critiques de la Finlande et des Pays-Bas sur les nouvelles attributions du mécanisme européen de stabilité (MES) ; de mauvaises statistiques macroéconomiques... mais aussi la prudence avant les prochaines décisions de la BCE.

Alors que les marchés actions continuent de planer, la montée en flèche de l'euro s'est interrompue après des informations de presse indiquant que les Pays-Bas et la Finlande prévoyaient de bloquer certains éléments conclus lors du sommet européen, comme l'autorisation du Mécanisme européen de stabilité (MES) à acheter des emprunts d'Etat.
L'euro a également pâtit de la publication d'indicateurs macro-économiques qui font apparaître une poursuit de la contraction du secteur manufacturier dans la zone euro en juin, tandis que le taux de chômage dans la région a atteint 11,1% en mai, son plus haut niveau depuis la création de la monnaie unique.

Manque d'élan pour garantir la reprise

Les statistiques sur l'Allemagne (45 points en juin) et l'Espagne sont particulièrement inquiétantes, l'activité manufacturière de ces pays ayant enregistré sa plus forte contraction en trois ans. Des statistiques qui confirment que le deuxième trimestre s'achève sur une note morose et que l'économie européenne manque d'élan pour garantir une reprise au second semestre.

D'autre part, la faiblesse de la monnaie unique est alimentée par les spéculations entourant la prochaine de la réunion de politique monétaire de la BCE. Les marchés ont désormais largement anticipé le scénario selon lequel la Banque centrale européenne devrait faire un geste en faveur de la croissance en abaissant son taux directeur, actuellement de 1%.

Prises de bénéfices

Dans ce contexte, l'euro recule de 0,5% face au billet vert et revient ainsi se négocier sous le seuil des 1,26, à 1,2596 contre 1,2693 au plus haut vendredi dernier. Il subissait des prises de bénéfices appuyées face à la monnaie nipponne en accusant un repli de 0,98%, à 100,19, contre 101,21 dans les échanges asiatiques. Le yen de son coté s'appréciait face à l'ensemble des devises après avoir dévissé vendredi dernier en raison du regain d'appétit pour le risque. Le dollar, plombé par un ISM manufacturier américain déplorable qui signale une contraction en tombant à 49,7 en juin (contre 53,5 en mai dernier ,) redonnait 0,4% face au yen, pour se négocier à 79,44.

Plus d'actualité Bourse sur MonFinancier

Sujets les + lus

|

Sujets les + commentés

Commentaire 0

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.