-10,06% : c'est la baisse qu'a atteint le titre Alstom ce mardi vers 9h10, à l'ouverture de la Bourse de Paris. Ce qui lui vaut cette dégringolade sur les marchés financiers c'est l'annonce d'un abaissement de ses perspectives pour l'année prochaine, et ce en raison d'une conjoncture dégradée et d'une concurrence toujours vive.
Le spécialiste des transports ferroviaires a abaissé ses objectifs financiers. Le groupe tablait jusqu'ici sur une croissance de plus de 5% par an de son chiffre d'affaires sur l'exercice en cours et le suivant, avec un redressement progressif de sa marge opérationnelle qui devait remonter à 8% en 2014-2015. Il n'attend plus désormais qu'une "croissance organique annuelle modeste du chiffre d'affaires". "Nos perspectives de long terme restent solides, soutenues par des fondamentaux attractifs sur l'ensemble de nos marchés. La performance à court terme devrait, en revanche, être impactée par des volumes de vente plus faibles qu'anticipés du fait d'un environnement plus difficile", justifie son PDG Patrick Kron dans un communiqué.
Pourtant, sur l'exercice 2012/2013 achevé fin mars, le géant industriel français a dégagé un bénéfice net de 802 millions d'euros, en hausse de 10% sur un an. Le chiffre d'affaires affiche lui une progression de 2% à 20,3 milliards. Les commandes se portent bien puisque le carnet de commandes est en augmentation de 7% à 52,9 milliards. Peu après 10h, le titre poursuivait sa chute, s'affichant en repli de 9,60% à 29,085 euros à la Bourse de Paris.
« Quand nous mettrons le pied sur l'accélérateur, nous serons difficiles à égaler » (Joelle Pineau, directrice de la recherche en IA chez Meta)
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