La Bourse de Paris termine sur une note d'espoir, Londres portée par l'optimisme

La cote parisienne avait démarré la séance lundi au quart de tour, évoluant autour des 5.650 points, avant de terminer finalement sur une hausse timide comme à Francfort. C'est à Londres que les investisseurs se sont laissés entrainer par la confiance du début 2021.
(Crédits : SIMON DAWSON)

La Bourse de Paris a terminé en hausse de 0,68% lundi 4 janvier, portée par l'espoir de la normalisation de la vie économique dans le cours de l'année et malgré un net ralentissement après l'ouverture des marchés américains. La place parisienne est toutefois restée loin derrière l'élan d'optimisme survenu outre-Manche.

L'indice CAC 40 a progressé de 37,55 points à 5.588,96 points. Jeudi, il avait perdu 0,86%, clôturant l'année 2020 sur un recul de 7,14%. "Les premières séances de l'année sont traditionnellement favorables" après les ajustements dans les investissements en fin d'année, a rappelé Frédéric Rozier, gestionnaire de portefeuille chez Mirabaud.

La cote parisienne a démarré la séance au quart de tour, évoluant autour des 5.650 points, avant de se retourner après l'ouverture des marchés américains en milieu d'après-midi.

Progrès timides à Francfort

De son côté, la Bourse de Francfort a fini en légère hausse, le Dax gagnant 0,06% dans un marché établissant de justesse un nouveau record historique en séance avant de subir des prises de bénéfice.

L'indice vedette a terminé en hausse de 7,96 points, à 13.726,74 points, après s'être hissé à 13.907,13 points en matinée pour dépasser de 4 points le précédent record atteint le 29 décembre dernier.

Après deux semaines un peu ralenties, les investisseurs se sont appuyés sur les bonnes nouvelles de la fin d'année 2020, comme la signature du plan de relance économique aux États-Unis, la conclusion d'un accord autour du Brexit ou encore la poursuite des campagnes de vaccination.

La performance d'après-Brexit du FTSE-100

Mais le regain d'optimisme majeur est venu de Londres. Première séance après la sortie officielle au 1er janvier du Royaume-Uni de l'UE, la place londonienne prenait jusqu'à +3% dans les échanges lundi matin. A la clôture, l'indice FTSE-100 a pris 1,72% à 6.571,88 points.

La place était aussi rassurée par l'accélération des campagnes de vaccination avec le déploiement du vaccin du laboratoire britannique AstraZeneca et l'université d'Oxford. 520.000 doses sont prêtes à être distribuées d'après le service public de santé britannique.

"Si on regarde les choses dans leur ensemble, le Brexit est dans le rétroviseur, même si, dans le cas où l'économie souffre plus qu'anticipé à cause du divorce (entre le Royaume-Uni et l'UE), il reviendrait hanter les marchés", remarque Craig Erlam, analyste chez Oanda, interrogé par l'AFP.

A Londres, Rio Tinto gagnait 5,5% à 5.771 pence et BHP +5,69%. Dans le secteur pétrolier, BP prenait 2,9% à 262,25 pence et Royal Dutch était à +2,48%, à 1.330,80 pence. Entain (+25,28% à 1.420,00 pence), le groupe britannique propriétaire de la populaire enseigne Ladbrokes, a refusé une proposition de rachat à 8 milliards de livres émise par le géant américain des casinos MGM.

En France, les indicateurs d'activité PMI pour le mois de décembre se sont révélés sans grande surprise pour les investisseurs, qui restent toutefois confiants sur la vigueur de la reprise au cours de l'année.

Lire aussi : Après le chaos, l'Allemagne a redémarré le moteur de l'industrie européenne

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Les valeurs de la journée à Paris

  • Le géant des centres commerciaux Unibail-Rodamco-Westfield a perdu 5,23% à 61,20 euros.
  • Le secteur aérien a aussi particulièrement souffert: Aéroport de Paris a dégringolé de 6,17% à 99,55 euros, Air-France - KLM de 4,88% à 4,87 euros.
  • Ce sentiment a en revanche soutenu les valeurs technologiques, comme STMicroelectronic qui a pris 4,82% à 31,74 euros.
  • Des vivats pour les mariés PSA-FCA. Le titre Peugeot a progressé de 1,70% à 22,75 euros après l'approbation par ses actionnaires de la fusion avec Fiat-Chrysler (FCA, +1,50 à 14,88 euros) pour former Stellantis, le 4e groupe automobile mondial. La fusion sera effective le 16 janvier.
  • Lagardère à la traîne après son PGE. Le groupe Lagardère a chuté de 4,98% à 19,46 euros après s'être vu octroyer un prêt garanti par l'État de 465 millions d'euros dimanche.

Lire aussi : 2020 en Bourse, l'année des montagnes russes, en trois graphiques

(Avec AFP)

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Commentaire 1
à écrit le 05/01/2021 à 10:06
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RU 3 - 0 UE Déjà, après à peine 10 minutes de jeu... -_-

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