Le coût du Brexit

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Marc Fiorentino.
Marc Fiorentino. (Crédits : MonFinancier.com)

On commence à avoir une idée du coût du Brexit pour la Grande-Bretagne.

Au-delà bien évidemment du chiffre de 50 milliards d'euros qui a circulé et que la Grande-Bretagne a accepté de payer pour qu'on rentre dans la phase 2 des négociations.

LA PERTE DE CROISSANCE
Est-ce qu'on commence à avoir suffisamment de recul 18 mois après le référendum. Le premier chiffre sur lequel bataillent les économistes, c'est la croissance. Combien la Grande-Bretagne a-t-elle perdu de croissance par rapport au taux qu'elle aurait dû avoir s'il n'y avait pas eu Brexit. Le consensus tourne autour de 0.8 à 1%. Alors que la croissance mondiale et européenne en particulier se renforcent.

UN CHIFFRE SYMBOLIQUE
Et ça représente un chiffre assez symbolique. Vous vous rappelez le slogan de campagne des Pro-Brexit : nous envoyons chaque semaine 350 millions de livres sterlings à l'Union Européenne. Gardons-les pour nous. Le Financial Times a calculé que 350 millions de livres sterlings par semaine, c'est exactement ce que perdait chaque semaine l'économie britannique. Une étonnante coïncidence.
L'autre chiffre qu'on suit de près c'est l'inflation. Là encore l'impact du Brexit est important. On calcule le chiffre à 1% d'inflation de plus, un saut entre 1.7% et 2.7% principalement du fait de la chute de la monnaie. Et ça ce sont les consommateurs qui le ressentent le plus durement avec une érosion de leur pouvoir d'achat. Cela correspondrait à la perte d'une semaine de revenus du travail.

UN RALENTISSEMENT MAIS PAS UN EFFONDREMENT
L'avantage de la baisse de la monnaie, c'est un coup de pouce pour les exportations. C'est d'ailleurs pour l'instant le seul chiffre qui se tient. Qui se tient. Pas de boost spectaculaire. Ce qui est plus difficile à chiffrer pour l'instant, et là personne ne se prononce vraiment,...
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Commentaire 1
à écrit le 20/12/2017 à 11:09
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"Mais Londres, qui en est déjà la première économie en 2017, le restera dans les 20 prochaines années selon les projections du cabinet, et gagnera même une place en passant du quatrième au troisième rang mondial." https://www.latribune.fr/economie...

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