Le swing

Chaque matin, l'actualité commentée par Marc Fiorentino...
Depuis le début d'année, la zone euro est LA zone de prédilection des investisseurs internationaux pour leurs décisions d'investissement.

Entre aversion et appétit au risque. Depuis le début d'année, la zone euro est LA zone de prédilection des investisseurs internationaux pour leurs décisions d'investissement. Or, depuis une semaine, changement d'ambiance.. il semblerait que la peur ait germé dans l'esprit des investisseurs. En témoigne, la chute des places européennes, dont celle de 5% pour l'eurostoxx en 3 semaines. Une correction qui a même enfoncé le CAC sous le seuil psychologique des 5000 points.

LES BULLS NE S'AVOUENT PAS VAINCUS

La hausse des marchés commence à manquer de souffle, mais les investisseurs internationaux profitent des creux de marché pour racheter à tour de bras. Preuve en est, le rebond exceptionnel du CAC qui efface ses pertes hebdomadaires dans des volumes étoffés. Des volumes exceptionnels à Paris pour un jour férié. Ce sont les Japonais qui rentraient de vacances et les américains qui ont acheté en masse les actions européennes.

UN CHOC, PAS UN KRACH

Ce qu'il se passe en ce moment sur les marchés obligataires est historique. Plus que la hausse, c'est la rapidité à laquelle les taux d'intérêt ont augmenté qui impressionne. Même si le niveau absolu des taux d'intérêt à long terme reste historiquement bas, la progression des derniers jours est impressionnante. Pour rappel, les taux allemands à 10 ans ont été multipliés par 10, les taux Français doublés. Principales raisons de ce regain de tension sur les taux des obligations souveraines l'éloignement du spectre de la déflation, et bien sûr l'enlisement des négociations avec la Grèce.

MONEY TIME

Demain, la Grèce doit rembourser 750 millions d'euros au FMI, fonds qu'elle n'a pas. Du coup, l'Eurogroupe se réunit aujourd'hui afin d'autoriser Athènes à émettre davantage de titres à court terme pour trouver suffisamment de liquidités. Pas suffisant pour rassurer le FMI qui s'inquiète du risque de liquidité pour le système bancaire grec. Le scénario d'un défaut grec reste une option dans les cartons.

TRIOMPHALE

Le courage économique via l'application du programme d'austérité n'a pas été sanctionné par les électeurs britanniques, au contraire. La...

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