Se libérer du perfectionnisme

Chaque semaine, découvrez les livres consacrés à la vie au bureau et dénichés par Sophie Péters. Anecdotes, conseils, expériences : pour sourire mais aussi mieux se sentir dans son job.

Toujours plus, toujours mieux ? Et si c'était là que réside le coeur de notre mal-être ? Pour Tal Ben-Shahar, professeur à Harvard, cela ne fait aucun doute. Associée à la performance, à l'efficacité, au travail bien fait, la quête de la perfection creuse lentement mais sûrement le lit de nos dépressions. Non sans séduction. Là est le piège. Lorsque l'on n'arrive pas à être parfait, la critique tombe comme un couperet, parfois violente et destructrice. Surtout le perfectionnisme crée du stress et engendre une vision manichéenne ? bien ou mal- donnant trop de place aux détails et occultant la vraie vie. L'idéal ? Faire au mieux. De son mieux. Donc accepter de vivre imparfaits. Ni résignés ni complaisants, mais réalistes. Faire sien la devise de Cioran? : « une seule chose importe : apprendre à être perdant ». A lire par petite touche pour mieux laisser reposer. Et s'en imprégner. 

« L'apprentissage de l'imperfection » Tal Ben-Shahar. Editions Belfond. 18 euros 324 pages.

 

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