Un investisseur à la recherche de marchés performants a tout intérêt à viser les pays émergents. « À moyen terme, il est pertinent de détenir des actions de cette zone, car c?est là que se trouvent les relais de croissance », affirme Franck Nicolas, directeur de l?allocation globale de Natixis AM. Si vous êtes prêt à prendre un peu plus de risque, vous pouvez surpondérer la part de la zone asiatique, locomotive émergente, dans votre allocation d?actifs. « Nous avons une surexposition sur l?Asie, car elle dis- pose d?une autonomie macroéconomique très rassurante », explique David Ganozzi, directeur général de la société de gestion Fidelity France. Si vous êtes un investisseur un peu moins actif et que vous cherchez avant tout à diversifier votre portefeuille, privilégiez les fonds globaux. Les professionnels qui les gèrent font tourner leur allocation géographique en fonction de la conjoncture. « Selon le cycle et l?évolution du cours des matières premières, ce sont les pays émergents fortement importateurs ou exportateurs de ces denrées qui tireront leur épingle du jeu », assure Romain Boscher, directeur de la gestion actions chez Amundi. Enfin, les particuliers qui cherchent d?autres pistes que les marchés actions miseront sur les obligations d?État. « Elles recèlent de belles opportunités dans les pays émergents », confie Rachid Medjaoui, directeur adjoint de la gestion à La Banque Postale AM. Leur situation financière est très saine : la moyenne de la dette des pays émergents représente 25 % de leur PIB.