Inexorablement, les volumes échangés sur le CAC 40 ne cessaient de s'anémier depuis trois ans. L'année 2010 a néanmoins marqué un changement de tendance, laissant penser que, si la crise financière n'a pas été totalement effacée (le CAC 40 n'a pas retrouvé ses niveaux pré-Lehman), au moins les investisseurs tendent à revenir sur l'indice.

Du reste, cette tendance est fragile. Après avoir culminé à 1.642 milliards d'euros en 2007, être tombés à 1.480 milliards l'année suivante et avoir touché un point bas de 819 milliards l'an dernier, les volumes échangés sur le CAC 40 ont enfin rebondi en 2010 avec un total de 905 milliards d'euros échangés sur l'indice de référence parisien. Bien que fragile, ce rebond est à prendre en compte si l'on sait que le risque souverain et les deux rounds de la crise de la dette ont suscité cette année un regain d'aversion pour le risque et, logiquement, un vent de défiance de la part des investisseurs sur les marchés d'actions européens.