"Il est l'or, mon seignor" !

Hormis l'investissement dans la relique barbare, point de salut ?
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C'est un peu le discours ambiant au regard de la débâcle des marchés boursiers de ces derniers mois mais aussi de la totale remise en cause de toutes nos belles certitudes vis-à-vis des différentes catégories de placements. Les obligations, un investissement prudent ? Pas tant que cela depuis que les États n'en finissent plus de ployer sous le poids de leur dette. Les actions, une bonne idée pour le long terme ? Les dernières statistiques démontrent au contraire que, sur dix ans, cette catégorie arrive bonne dernière par rapport à toutes les autres. L'immobilier, le roi des placements père de famille ? Dans les grandes villes, les prix ont tellement monté que les espoirs de plus-values se font minces. En outre, les banques ne veulent plus prêter. Alors, l'or se révèle-t-il bel et bien le dernier eldorado pour espérer gagner de l'argent ? Pour les petits bas de laine, il existe, certes, maintenant, les « lingotins » de 50 à 500 grammes d'or, permettant à tout un chacun de se positionner sur cette valeur « sûre ». En même temps, le parcours de ce métal fin a de quoi faire peur. La courbe ascensionnelle est digne des monts les plus élevés du monde. Et il n'est jamais bon d'aborder une classe d'actifs lorsqu'elle atteint de tels sommets. Alors que faire ? Il existe assurément de très nombreuses opportunités. Elles sont peut-être logées là où on ne les attend pas. Dans une gestion mutualisée, équilibrée et de conviction. Avec un maître mot indispensable : il ne faut investir que dans ce que l'on comprend parfaitement bien.

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