Alain Minc : « Je souhaite la défaite de François Hollande en 2017 »

L'identité de la France, les musulmans, la croissance mondiale, "le provincialisme et l'arrogance" de l'industrie allemande, les enjeux de la présidentielle de 2017... "La Tribune" a interrogé Alain Minc, qui publie chez Grasset son 37e livre, "Un Français de tant de souches".
Pour Alain Minc, « La monnaie unique est la dernière ligne qui sépare la partie dure de la droite et le Front national »

LA TRIBUNE - Vous êtes l'auteur d'une trentaine d'ouvrages mais "Un Français de tant de souches" est sans doute votre livre le plus personnel. Dans ce dernier, vous évoquez vos origines, votre judéité, mais aussi votre sentiment sur le concept d'identité française tant débattue parmi les intellectuels...

ALAIN MINC - La France, pourtant longtemps pays d'accueil, a aujourd'hui de grandes difficultés à intégrer. Dans ce pays, il est devenu plus aisé de parler des 35 heures que d'intégration. C'est pourtant une question omniprésente. À titre d'exemple, je pense qu'il faut aujourd'hui suspendre la loi de 1905 sur la séparation de l'Église et de l'État, pour une période limitée, afin de pouvoir faire deux choses : construire des mosquées sous contrôle de la puissance publique plutôt que de les voir financer par l'Arabie Saoudite, le Qatar, ou par des mouvements opaques. Et, deuxièmement, mettre la formation des imams sous contrôle public.

À vous entendre, vous seriez donc favorable à cet « Islam de France », tant débattu sous la présidence de Nicolas Sarkozy ?

La tentative d'organiser la communauté musulmane était une bonne idée mais c'est très difficile. Il faut d'abord se concentrer sur l'appareil religieux et la formation des prêtres. Il y a une chose très simple que l'on pourrait faire, et qui est de l'ordre du possible puisque la France vit en Alsace-Lorraine sous le régime concordataire.

Le paradoxe, c'est d'ailleurs que ce régime s'applique au catholicisme, au protestantisme et au judaïsme, mais pas aux musulmans. On paye les prêtres, les curés, les pasteurs, les rabbins, et je pense qu'il serait de bon augure de mettre la religion musulmane sous le même statut dans cette région.

Cela permettrait d'avoir des instituts de formation d'imams et d'étendre cela pour l'ensemble de la France. Je souhaite qu'une telle option soit envisagée pour le prochain quinquennat.

Vous vous définissez dans le livre comme « le seul ashkénaze optimiste ». Mais l'heure est plutôt favorable à un constat sombre : le FMI vient à nouveau de réviser à la baisse ses prévisions de croissance mondiale. À l'exception des États-Unis, la croissance est à la peine en Europe, et elle se casse la figure en Chine...

Certes, il y a un problème avec la croissance chinoise, mais de là à considérer qu'elle se casse la figure, c'est un raccourci journalistique. En réalité, on ignore le taux réel de croissance en Chine, on ne sait pas non plus quels sont les effets des mesures anti-corruption sur l'investissement public et la consommation.

Et il faut garder à l'esprit que les Chinois ont 3.500 milliards de dollars de réserves financières, ce qui aide à faire des plans de relance. Si la France était dans une telle situation créditrice en matière de réserves, l'endettement public n'existerait pas ! Il y a deux ans, on disait que la Chine était un exemple de croissance ininterrompu, aujourd'hui, on argue qu'elle va tomber en récession.

Quant aux à-coups boursiers, il faut relativiser : la Bourse de Shanghai a baissé de 30% après avoir grimpé de 130%.

La situation en Europe est toutefois préoccupante...

Quand on analyse la situation en Europe, il ne faut pas regarder le PIB, mais le PIB par habitant. Par exemple, ceux de l'Allemagne et des États-Unis sont semblables. Et pourtant, l'Allemagne croît seulement de 1,5% alors que les États-Unis enregistrent 3,5% de croissance. Car, la population américaine augmente chaque année de 2 % alors qu'elle baisse de 1% en Allemagne. Donc on ne peut pas comparer les chiffres de la croissance européenne dans un contexte de décroissance démographique, avec ceux des États-Unis.

La France a l'extrême chance à long terme d'avoir une démographie dynamique, et la malchance à court terme d'en porter le poids. Elle pèse en effet sur l'emploi, ce qui explique en partie la pression sur le taux de chômage dans notre pays. En réalité, dans l'écart de chômage entre la France et l'Angleterre, la moitié représente la démographie. Chez nous, le PIB par habitant stagne alors qu'il augmente dans tous les autres pays d'Europe. Cette situation affecte le climat du pays car les gens ont le sentiment de vivre en crise permanente.

Ces derniers mois, la crise grecque, l'affaire des migrants, ne nous montrent-elles pas que l'Europe est en perte de vitesse ?

L'Europe ne va pas bien, c'est vrai. Mais quelle est la zone la plus libre du monde ? Autrefois, on répondait les États-Unis. Aujourd'hui, en termes de droits de l'Homme, d'habeas corpus, de droits individuels (avortement, euthanasie), l'Europe a le système de valeurs le plus libre du monde. Nous pouvons également être satisfaits de notre système institutionnel : le pouvoir fonctionne mieux à Bruxelles qu'à Washington.

Alors que les Européens ont voté le premier plan d'aide à la Grèce en un mois, les Américains ont mis huit mois à voter un plan pour les banques, en raison d'un refus de la Chambre des représentants. La deuxième crise grecque a ensuite été soldée en deux mois par les 17 parlements de la zone euro.

Au même moment, les États-Unis se sont retrouvés à un millimètre du défaut de paiement à cause du conflit entre républicains et démocrates. La réalité, c'est que Washington ne fonctionne pas à cause de l'opposition entre un Congrès de plus en plus idéologique et une présidence politiquement différente. Barack Obama n'a pas plus de pouvoir que Jean-Claude Juncker !

Pourtant, les États-Unis ont encore un pouvoir de pression et d'action. Le pays a révélé la manipulation de tests anti-pollution chez Volkswagen. Que traduit pour vous ce scandale ?

Cette affaire est l'illustration du provincialisme et de l'arrogance - et pour moi les deux sont liés - de l'industrie allemande. C'est tout de même fascinant que personne au sein du groupe n'a pu dire que les États-Unis sont le seul pays où il ne faut pas mentir. C'est incroyablement provincial ! Et cela témoigne d'une méconnaissance du monde.

Et le côté arrogant consistant à penser que « nous sommes intouchables, rien ne nous arrivera ». Je pense que c'est une crise salutaire pour le monde économique allemand qui ne respecte pas les règles anglo-saxonnes des entreprises, à cause de caractéristiques propres à ce pays : la cogestion, la faible pression des investisseurs internationaux, le nombre de sociétés non cotées, et cette atmosphère de corruption.

En revanche, contrairement à ce que l'on raconte, cette crise d'image n'affectera pas Volkswagen qui sera, le cas échéant, nationalisé par le pays le plus riche d'Europe.

Dans un rapport publié en 1977 avec Simon Nora sur l'informatisation de la société, vous anticipiez le formidable mouvement de progrès de productivité que nous connaissons dans les services. Mais, aujourd'hui, le paradoxe annoncé par l'économiste et prix Nobel Solow se confirme : l'informatique est partout... sauf dans les statistiques de productivité. Notre époque n'est-elle qu'une « transition négative ? »

Si on raisonne en termes d'emplois classiques, il est clair que notre époque révèle une polarisation entre les emplois très qualifiés d'un côté, et ceux très peu qualifiés de l'autre. Au fond, le capitalisme est une machine à produire de l'efficacité et de l'inégalité. Quand il tourne à pleine vitesse, il en fabrique beaucoup, et avec la révolution technologique cette inégalité concerne directement l'emploi. Cela signifie que ce sont les emplois moyens qui sont pris en sandwich. C'est un phénomène lié à l'évolution des services avec le monde technologique.

Quand on parle des grandes startups qui ont réussi, on ne fait pas de distinction. Uber et Airbnb, ce n'est pas la même chose ! Le premier est un système intelligent pour mettre à bas un monopole. Le second donne de la valeur à un capital nul. C'est donc un acte économique positif, et qui génère, in fine, du pouvoir d'achat.


En 1994, vous avez publié "Le Nouveau Moyen-Âge", un ouvrage beaucoup plus sombre. Vous expliquiez que la fin du dualisme idéologique entre libéralisme politique et communisme nous oblige à repenser notre monde. Vit-on actuellement un nouveau Moyen-Âge qui se manifeste par la fin du salariat, la crise des migrants, ou encore par l'émancipation des métropoles face à la puissance étatique ?

Dans ce pays, on oublie que chaque Français est 50 % plus riche que chaque Allemand. Pour des raisons évidentes : l'Allemagne a été détruite deux fois. Il existe des régions plus riches que la France, mais pas de pays. La France est incroyablement riche et la main-d'oeuvre - à tous les niveaux - y est bien formée. Les investisseurs étrangers le savent, et malgré la difficulté pour créer des usines ici, ils s'intéressent à la France.

De plus, contrairement à l'Espagne, nous ne sommes pas menacés par des séparatismes. Enfin, c'est un pays tonique : on compte le même nombre de startups par million d'habitants à Paris qu'aux États-Unis et en Israël.

Si la France est si riche, pourquoi est-elle autant à la traîne ?

Entre 1983 et 1995, la France - gauche et droite réunies - a consenti un effort considérable qui lui a permis d'être plus productive que l'Allemagne de 10 % à 15 %. La balance externe (ou commerciale) s'est retrouvée dans une situation d'équilibre. Mais, entre 1995 et 2007, nous sommes passés de 15 points de productivité de plus, à 10 à 15 points de productivité de moins.

Deux causes expliquent ce retournement : les 35 heures imposées par la loi par Lionel Jospin, puis les manipulations liées à la réunification des Smic en 2002. Elles ont eu de lourdes conséquences sur notre compétitivité. Et, pendant ce temps, Berlin a fait avec Schröder les réformes dont la France aurait tant eu besoin.

Nous approchons de la fin du quinquennat. Quelles seraient selon vous les priorités d'un programme de redressement ?

Je suis persuadé qu'il faut augmenter la TVA de 1% chaque année pendant cinq ans et placer cet argent dans une cagnotte spéciale pour éviter qu'il serve à renflouer le déficit. Il pourrait permettre de baisser les charges au profit des entreprises, à deux tiers, et un tiers au profit des salariés. Nous avons un différentiel de cinq points de TVA avec les pays du Nord.

Mais je crains qu'aucun homme politique n'ait le courage de faire cette réforme fiscale. Notre pays doit sortir du débat idéologique sur l'âge de la retraite, et accepter de le lier à l'espérance de vie. Il faut évidemment supprimer les 35 heures, et ainsi mettre un terme, sur cinq ans, aux milliards d'euros qui les subventionnent. Quant au vieux serpent de mer des fonctionnaires, la solution est simple. Servons-nous des exemples de la Poste et de France Telecom. On pourrait envisager de ne pas toucher au statut pour ceux qui en bénéficient, et embaucher hors statut pour les nouveaux arrivants. Ce régime serait ainsi limité à quelques fonctions régaliennes.

Le logement est le seul secteur qui nécessite selon moi une purge « thatchérienne », autrement dit une libéralisation extrême. Mais pour ce faire, il faudrait enlever les permis de construire aux maires, autant dire qu'une telle mesure n'est pas près de voir le jour !


Vous murmurez à l'oreille des puissants, vous étiez « un visiteur du soir » à l'Elysée sous Nicolas Sarkozy, et vous livrez régulièrement vos pronostics. À dix-huit mois de la présidentielle, quelles sont vos prévisions ?

Je souhaite la défaite de François Hollande en 2017, et souhaite pour l'honneur de ce pays que la candidate du FN ne soit pas en tête au premier tour. Ou qu'elle soit écrasée au deuxième tour. À partir de là, il faut que le candidat de droite présent au premier tour n'ait pas de candidat du centre contre lui, et qu'il puisse au deuxième tour mobiliser le maximum de voix de gauche.

Mon regard se tourne naturellement vers Alain Juppé - comme je le répète depuis un an. C'est le seul homme politique de droite capable de réaliser ce scénario. S'il remporte la primaire, l'élection présidentielle est terminée pour des raisons mécaniques.

Le scénario de Marine Le Pen élue présidente de la République en 2017 est-il de l'ordre du possible ?

Je n'y crois pas, mais j'ai la conviction - qui peut être fortement démentie - que Marine Le Pen est une vraie femme politique. Elle se fiche du fond, et je pense qu'elle finira par accepter l'euro. Si un tel scénario se produit, alors elle cassera en deux la droite française. Car la monnaie unique est encore la dernière ligne qui sépare la partie dure de la droite républicaine et le Front national.

Marine Le Pen a réussi à se débarrasser des oripeaux de l'antisémitisme, du racisme. Elle a même fait la leçon à Nadine Morano. In fine, elle a tué le père, idéologiquement. Si elle se convertit à l'euro, qu'est-ce qui différenciera Marine Le Pen de la CSU allemande ?

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>>> VIDEO Entretien avec Alain Minc, économiste, sur le thème « Par ici la sortie de crise ? »

>>> VIDEO Flash interview d'Alain Minc

Propos recueillis par Laurent Lequien

Commentaires 42
à écrit le 26/10/2015 à 20:53
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De quoi il se mêle-t-il ? Qu'il s'engage en politique s'il veut la ramener.

à écrit le 25/10/2015 à 8:37
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Sacré Minc ! Il est tellement drole : " Les US, le seul pays où il ne faut pas mentir": Eron, Madoff, subprimes ...

à écrit le 24/10/2015 à 20:27
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Pour l'honneur de ce pays, qu'on fasse taire Minc !

à écrit le 24/10/2015 à 11:24
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CE MONSIEUR MIC EST UN DINOSAURE DE LA POLITIQUE QUI DEVRAIS PRENDRE SA RETRAITE .IL VIE DANS LE PASSE. L AVENIR .RESTE DANS LA DECROISANCE .ET LA DENATALITE. AVEC DES NOUVELLES FORMES DE TECNOLOGIE QUI NOUS PERMETRONS DE FAIRE DES ECONOMIES ET D ETR...

à écrit le 22/10/2015 à 23:03
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@ BONSOIR : M. MINC pour remettre le parrain de la Camorra ex U.M.P. en scelle, je suppose !!!!

à écrit le 22/10/2015 à 19:14
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Il faut supprimer toutes les religions , cela est l'avenir . Pensez à tous ses mondes qui nous entourent .

à écrit le 22/10/2015 à 16:58
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Donc un "provincial" est un plouc arrogant ? Et Minc est un Parisien prétentieux, tendance gauche caviar, qui a eu tout faux toute sa vie, mais qui continue à pérorer pour exister.

le 24/10/2015 à 7:01
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Alain Minc

à écrit le 22/10/2015 à 12:55
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chercher à comprendre c'est commencer à désobéir ......................!

à écrit le 21/10/2015 à 23:41
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Tout n est pas le seul pour Hollande ?

à écrit le 21/10/2015 à 11:42
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Ruse de l'histoire ? L'industrie allemande 'arrogante et provinciale ' : recu a Colombey, c'est bien Adenauer qui donna a Charles De Gaulle l'assurance que l'Allemagne retrouverait un federalisme qui lui etait naturel, car c'etait bien la une des de...

à écrit le 21/10/2015 à 10:35
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Bonjour, Sauf erreur de ma part le Concordat concerne l'Alsace Moselle et non l'Alsace Lorraine

le 26/10/2015 à 20:51
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;)

à écrit le 21/10/2015 à 9:00
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Comment donner la parole à ce type de personnage cela fait des années qu'il bassine la France avec ses entrées par les portes dérobées des politiques un homme qui a un poste dans une entreprise sans aucun risque, un homme qui n'a jamais rien crée dan...

à écrit le 21/10/2015 à 3:09
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BONOUR : bof lassez le parler quand il aura fini il s'arrêtera tout seul. Lorsque vous longez une clôture qu'un petit roquet aboie derrière vous n'y prêtez pas attention alors .........faites pareil avec ce Monsieur !!!!!

à écrit le 20/10/2015 à 21:55
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Enfin une réflexion pertinente sur l'islam en France. La France , pays souverain ,n'a pas à délégué la gestion de l'islam français aux autres. Elle doit former elle même ses imams et permettre aux musulmans de France d'organiser librement selon l...

à écrit le 20/10/2015 à 20:22
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Ce monsieur semble oublier ses coups spéculatifs qui ont foiré. Comme la tentative de prendre le contrôle de la Société-Générale de Belgique avec la banque Dumesnil-Leblé, sous la houlette de de Benedetti, autre judaité. Heureusement que mon oncle ...

à écrit le 20/10/2015 à 20:06
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Minc, un type qui bavarde mais qui ne construit rien...Trouvez l'erreur...???

le 20/10/2015 à 20:27
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+1000. Quand il s'est fait virer d'Olivetti, on a parle d'un homme qui avait de l'or et en a fait du plomb.... Comment peut on continuer a interroger ce 'has been'.

à écrit le 20/10/2015 à 19:36
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Les têtes pensantes, telles que ce monsieur ou encore Attali ,me font un peu sourire, car ils ne manquent jamais de prodiguer des conseils aux uns et aux autres. il faut croire pourtant que les présidents, auprès desquels ils étaient conseillers, ne ...

à écrit le 20/10/2015 à 19:00
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Il suffit de prendre la peine de regarder l' analyse de l' UPR sur le FN pour comprendre son véritable rôle de Syriza français en parti leurre, européïste larvé et d' intérêts absolument identiques aux deux autres qu 'il prétend combattre.. Insta...

à écrit le 20/10/2015 à 17:12
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le déballage de judéité, outre qu'il n'a jamais rien prouvé, devient littéralement odieux lorsqu'il est le fait d'individus comme ce Minc (jadis Minkowski) ou encore Copé (jadis Copelovici) qui redécouvrent avec gourmandise leurs "origines" lorsqu'il...

le 20/10/2015 à 21:26
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Comme disait Brassens le temps ne fait rien à l'affaire, j'imagine que la religion non plus. En attendant puisque l'on sert la soupe à ce monsieur, ca va l'aider à vendre ses livres et à toucher des droits d'auteurs, ca vaut bien une petite polémiqu...

le 21/10/2015 à 10:50
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(@Rémi, du 20/10 à 21:56) 1) d'abord et avant tout : RIEN, ne vaut jamais la révélation des "origines" ! 2) dans le cas précis on voit mal l'intérêt de cette divine révélation puisque Minc s'adresse à un public qui ne porte pas à gauche et qui... d...

à écrit le 20/10/2015 à 17:06
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C'est fou ce que je vais dire mais ... je trouve ce papier intelligent. Et le coup de l'euro monnaie d'échange du FN pour accéder aux bonnes grâces de l'establishment j'y crois ! En gros, il nous dit qu'il est prêt à voter Marine à un détail (pard...

le 20/10/2015 à 19:54
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Le FN dispose déjà de toute la représentativité qu' il souhaite et parce qu' il ne représente pas un danger pour le système...

à écrit le 20/10/2015 à 16:09
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C'est bien d'avoir la mémoire courte ou d'être atteint d'Azheimer. Ce monsieur oublie complètement que l'UMP a été au pouvoir de 2002 à 2012, et que les réformes SCHRODER ont eu lieu de 2003 à 2006. Pourquoi ne pas les avoir fait avant, si il pense q...

à écrit le 20/10/2015 à 15:25
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Le FN a des chances pour 2017. La principale raison, c'est LA MEDIATISATION : Marine Le Pen passe souvent à la télé, à la radio, dans les journaux. On peut voir des vidéos d'Alain Soral , des articles de Novopress etc sur internet, faut aussi voir le...

à écrit le 20/10/2015 à 15:22
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Ça fait peur de lire ses propositions. Surtout celle à propos de la séparation de l'église et de l'état. Allons y, ouvrons la boîte de Pandore M. Minc. J'imagine que vous avez une sortie de secours pour vous et votre famille. Par 2 fois, l'Euro...

à écrit le 20/10/2015 à 15:07
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C'est quand on lit Minc ou Attali qu'on se rend compte à quel point les "élites" de notre pays ont perdu la tête. Minc qui a eu tort sur tout devrait se taire et se souvenir qu'il a été un fossoyeur d'entreprise. Mais non il la ramène encore ce trist...

à écrit le 20/10/2015 à 14:14
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Depuis que l'on est entrée dans l'UE et l'euro, on a abandonné notre adaptation collective a la mondialisation, a l'adaptation individuelle aux autres par le biais de réformes imposés et, ce monsieur, pousse le bouchon plus loin pour que nous abandon...

à écrit le 20/10/2015 à 13:53
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Le pronostic selon lequel la forte démographie française serait une chance à terme me paraît faux. En effet, c'est poser le postulat selon lequel à terme cette forte démographie pourrait booster la croissance en stimulant la création (et pas seulemen...

à écrit le 20/10/2015 à 13:44
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MDR ! Le re-voila !!?? Son niveau est identique a celui de BHL, ou encore de ATTALI ! Il a eu tord sur tout depuis 30 ans, et veux donner des leçons qui ne sont que des banalités. Il est riche, alors qu'il parte en retraite bien méritee avec se...

à écrit le 20/10/2015 à 13:38
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Sa position politique est affligeante. Dire que Le Pen est la csu sans l'euro est un pur délire et insulte Le Pen, La CSU et la raison. Mais déjà commencer par "je souhaite le défaite de X" est déjà à un très bas niveau politique. Enormémen...

à écrit le 20/10/2015 à 13:37
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Alain Minc : « Je souhaite la défaite de François Hollande en 2017 » On se demande bien pourquoi ? Souvenir de décembre 2011: L'économiste français Alain Minc, un des proches conseillers du président Nicolas Sarkozy, a été nommé président d...

à écrit le 20/10/2015 à 13:30
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Franchement, il y a des gens pour acheter ses bouquins ? Mais c'est à se demander pourquoi les médias lui ouvrent leurs colonnes, car un tel ramassis d'idioties n'en vaut vraiment pas la peine :-)

à écrit le 20/10/2015 à 13:26
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Diagnostic intéressant. Les solutions ultralibérales qu'il propose sont, en revanche, très idéologiques. Il peut les proposer, mais qu'il ne dise pas que ses solutions sortent du champ idéologique. Augmenter la TVA, supprimer les 35 heures (qui soit...

à écrit le 20/10/2015 à 13:02
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C'est l’éternel commentateur de la vie publique, politique qui ne voit jamais...Jamais rien venir! Il n'a vu venir, aucune crise...Après coup, il commente..."y'a qu'a, faut qu'on"..."Il fallait que"...Il a si bien conseillé Sarkozy(et les autres),...

le 20/10/2015 à 13:20
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...."jamais rien venir" ......nous n'allons pas tarder à voir arriver .....son comparse et rival Jacques Attali " toi tu en es à 37 livres mais moi c'est 60 ou plus je compte plus !!!

le 20/10/2015 à 14:28
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Effectivement, mieux vaut se mefier de ce monsieur. https://www.youtube.com/watch?v=mGzG9qUeEvA Il n'empeche qu'il est de notoriete nationale que celui-ci connait tres bien les rouages du pouvoir en France. Et la, mine de rien, il nous lache un ...

à écrit le 20/10/2015 à 12:47
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Certaines parties du logiciel datent un peu. Concernant l'intégration, il y a un certain temps qu'en France l'immigration a atteint un seuil au delà duquel l'intégration ne se fait plus, notamment avec l'immigration arabo-musulmane plus difficile à s...

le 22/10/2015 à 11:17
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oh la la ! le gourou autoproclamé est de retour !

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