Déficit inférieur à 3% en 2017 : Manuel Valls persiste et signe

"Nous parviendrons à notre objectif", a affirmé le Premier ministre dans un entretien à l'hebdomadaire L'Express. Pour ce qui concerne les baisses d'impôts évoquées par François Hollande le 14 juillet, Manuel Valls a confirmé que la décision sera liée aux perspectives de croissance.
L'objectif de réduction du déficit en-deçà des 3% est en ligne de mire, selon l'exécutif.

La Cour des comptes en doute, pas Manuel Valls. Le Premier ministre a réaffirmé, dans un entretien à L'Express publié mardi, que le déficit public de la France serait inférieur à 3% en 2017, malgré les réserves de la Cour suite aux dépenses nouvelles engagées depuis le début de l'année. D'ici à la fin du quinquennat, "nous continuerons à agir et à innover, tout en poursuivant nos efforts de réduction des déficits. Je confirme ici que nous parviendrons à notre objectif: moins de 3% en 2017", a-t-il déclaré.

Lire aussi : Budget : faut-il se réjouir de la baisse du déficit

Sur une éventuelle nouvelle baisse d'impôts dans le budget 2017, "les arbitrages pour 2017 n'ont pas encore été rendus. Ils sont liés aux perspectives de croissance. Mais le président de la République et moi-même voulons continuer de redonner du pouvoir d'achat aux Français. Différentes pistes sont envisagées : poursuivre la baisse de l'impôt sur le revenu ou encore augmenter la prime d'activité", a également déclaré Manuel Valls.

Vers un revenu universel ?

François Hollande avait déclaré le 14 juillet que cette éventuelle nouvelle baisse des impôts ne pourrait intervenir que si le gouvernement avait la "certitude" d'une croissance supérieure en 2017 à celle de cette année et d'au moins 1,7%.

Lire aussi Déficit public: Paris ne convainc (toujours) pas Bruxelles

En matière d'impôt sur les sociétés, le taux sera bien abaissé de cinq points, en dépit de l'appel de la CGPME à une réduction plus conséquente"Pour les PME, il y aura une baisse à 28% de l'impôt sur les sociétés, sur une partie de leur bénéfice", a déclaré le chef du gouvernement qui confirme également de nouveaux allègements de charges pour les entreprises dans le cadre de la dernière tranche du Crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi (CICE).

Par ailleurs, cet automne, "nous amorcerons aussi la réforme des minima sociaux avec de premières mesures de simplification dans le projet de loi de financement de la Sécurité sociale", a indiqué mardi le chef du gouvernement, jugeant que la lutte contre la précarité et la pauvreté seraient également "au cœur de la présidentielle". Le Premier ministre réaffirme vouloir "engager le débat sur le revenu universel, à condition d'en clarifier les termes et les modalités".

(Avec AFP)

Commentaires 23
à écrit le 24/08/2016 à 13:53
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Valls et Hollande remontent dans les sondages avec l'arrivée de Sarkozy, Montebourg, Mélenchon, le Pen... Les français vont peut-être se rendre compte qu'ils étaient plus sérieux et valables en comparaison de la bande d'ambitieux arrivistes incompéte...

à écrit le 24/08/2016 à 8:39
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mais , finalement ...: il est contagieux , Sapin . ( et il faut reconnaitre que , M Valls : il " ne manque pas de souffle ) !

à écrit le 23/08/2016 à 20:41
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Le revenu universel, c'est bien.Mais il n'est pas durable.Il y a une lourde processus de rattrapage industriel des pays développés par les autres pays de la planète .Ce qui veut dire qu'à l'avenir les exportations seront de plus en plus difficile et ...

à écrit le 23/08/2016 à 20:29
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Moi je crois aussi l objectif crédible, tant mieux pour le futur exécutif. Ils auront beaucoup augmenter les impôts pour commencer à les réduire ensuite, ça a fait mal, mais j y vois du sérieux.

à écrit le 23/08/2016 à 20:18
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La moquette en a pris un coup.

à écrit le 23/08/2016 à 19:43
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Il est bien obligé de faire comme si il y croyait sinon il ne ferait qu'aggraver la situation déjà hypothéquée de la France. En plus, il se ferait dés à présent tancer par les JUNKER, MOSCO et cie... qui n'attendent que de se faire la France.

à écrit le 23/08/2016 à 14:47
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Heureusement que ce gouvernement a été sérieux, s'est préoccupé de la baisse des budgets et commencé à s'attaquer à l'immense dette augmentée de quelques 600 milliards d'euros par Sarkozy.

le 23/08/2016 à 16:05
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et de 400 milliards par le successeur de Sarkozy, celui-ci ayant quand même l'excuse de la crise financière de 2008 !

le 24/08/2016 à 2:21
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Pas exact votre chiffre. Il y a de nettes amélioration depuis l'arrivée de Hollande. Sarkozy ne s'est guère préoccupé du déficit et il continue d'ailleurs tout comme Montebourg.

à écrit le 23/08/2016 à 13:30
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LA semaine derniere il a aussi annonce la mise en place d'UNE NOUVELLE TAXEpour les régions !!!!!!!!!!! mais la presse n'en parle pas , et BRUXELLES BIEN SILENCIEUX POUR ce deficit qui va encore gonfler

à écrit le 23/08/2016 à 13:30
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Et le SMIG à 10 000 euros pour tout le monde, Il à pas fini de nous prendre pour des jambons ?????

à écrit le 23/08/2016 à 12:35
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Il est très sérieux ce monsieur, il même pris des mesures pour assurer le succès de sa promesse. Il va diminuer la fiscalité pour les entreprises. Cette mesure va immédiatement augmenter sa crédibilité.

à écrit le 23/08/2016 à 12:11
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et si tous ces bons chiffres économiques étaient faux?si les résultats étaient encore meilleurs?il suffirait de les tenir secrets jusqu'en janvier pour prendre a revers la campagne de la droite!ce serait finement joué!

le 25/08/2016 à 10:15
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et ouai ! je me souviens < la tenaille ! bien vu mais , on a jamais retrouvé la 7 ème compagnie .

à écrit le 23/08/2016 à 11:10
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/// HUMOUR///YAKATOUFAIRE.? CEST BON POUR LE MORAL???

à écrit le 23/08/2016 à 10:42
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Je lis toutes ses promesses tous ces engagements mais sans en croire un seul. Je pense que le politique a du mal à vivre avec la population ce type de promesses ne font plus recettes car le citoyen sait que toute promesse est liée à un bulletin de vo...

à écrit le 23/08/2016 à 10:38
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Si je comprend bien, il prevoit sans vergogne un budget deficitaire. Et on se pose la question de savoir s'il y arrivera, si c'est de la frime car il ne sera plus la, etc. l'enfumage fonctionne donc a 100%. Le deficit devrait etre NUL si c'etait le ...

à écrit le 23/08/2016 à 9:39
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Une plaisanterie, la France emprunte 200 milliards d'euros tous les ans pour boucler le budget. Notre dette dépasse 2100 milliards pratiquement 100 % du PIB. Aucun budget voté par les politiques n'est à l'équilibre depuis 1974. Pas de quoi fanfaro...

à écrit le 23/08/2016 à 9:39
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De qui se moque-t-on ? Cet exécutif n'exécutera qu'une petite partie de la loi de finance 2017, il peut donc promettre moins de 3% (et même un budget en excédent pour faire bonne mesure).

à écrit le 23/08/2016 à 9:36
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Trop tard, c'est en 2012 et 2013 que le déficit aurait dû être réduit à moins de 3% et arriver à zéro en 2016, 2017. Depuis la dette a augmentée, avec une hausse des taux d'intérêts qui finira par arriver ce sera un vrai cauchemard

le 23/08/2016 à 16:03
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Dites merci à Sarko pour avoir fait progresser la dette à quasi 100% du PIB avec 500 milliards de dette supplémentaire, alors que la France se situait dans la moyenne européenne

le 23/08/2016 à 20:23
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Vous devez pas vous rappeler du niveau de déficit en 2012....et vous avez du zapper les augmentations d impôts....

le 23/08/2016 à 22:42
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@bmi : 500 milliards pour un quinquennat complet avec une énorme crise mondiale qui a provoqué partout (même en Allemagne) une explosion des dettes publiques, ou 400 milliards avec son successeur en 4 ans et demi (son quinquennat n'est pas fini), alo...

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