Vieux-Boucau : Le French Fab Tour se met au vert

Pour sa sixième étape, la tournée estivale du coq français, soucieux de montrer aux jeunes le visage d’une industrie en pleine transformation, s’invite en Nouvelle-Aquitaine. Une région qui bénéficie de plusieurs filières dynamiques et accélère sa transition énergétique.
(Crédits : DR)

Après avoir attiré 36 000 personnes - un record depuis le lancement de l'opération - samedi dernier à Port Barcarès, le French Fab Tour d'été entame son parcours dans le Sud-Ouest. Ses 15 camions et son village de 3000 m2 ont débarqué, le 23 juillet, pour cette sixième étape de la tournée, dans les Landes, sur le front de mer de Vieux-Boucau, afin de promouvoir la diversité des métiers d'une industrie tricolore moderne et innovante auprès des habitants et des vacanciers. « Avec le French Fab Tour, l'industrie a choisi d'aller à la rencontre des Français pour leur faire découvrir toutes ses richesses. C'est ainsi le cas de Teréga et de sa maquette géante et pédagogique qui montre comment le gaz est un véritable accélérateur de la transition énergétique », a expliqué Patrice Bégay, directeur exécutif et directeur de la communication de Bpifrance, en amont de l'événement.

Innovation écologique

« Nous sommes sur un territoire très tourné vers le tissu industriel et l'innovation en particulier », a pour sa part souligné Pierre Froustey, le maire du Vieux-Boucau. A seulement quelques kilomètres de la station balnéaire, se trouve non seulement le siège de Labeyrie, fleuron de la filière agro-alimentaire française, connu pour son saumon fumé et son foie gras, mais aussi le technopôle Domolandes, spécialisé dans la construction durable et numérique pour le bâtiment, au sein duquel fleurissent de jeunes pousses telles que Materr'UP. Cette start-up industrielle développe un béton à partir d'un ciment d'argile dans le but de décarboner la construction. Pierre Froustey, également président de la Communauté de communes Maremne Adour Côte-Sud, confirme : « Nous développons l'accueil d'entreprises susceptibles de s'inscrire dans une transition écologique forte ». De fait, la transition écologique est un enjeu crucial pour la région Nouvelle-Aquitaine, qui a décidé, face au changement climatique, de se doter d'une feuille de route ambitieuse à l'horizon 2030.

Teréga mise sur le gaz naturel

Partenaire de ce French Fab Tour d'été, le spécialiste des infrastructures de transport et de stockage de gaz Teréga (ex-TIGF), basé à Pau, mise, lui, sur le gaz comme énergie d'avenir et comme vecteur clé de la transition énergétique. Implantée depuis 70 ans dans le Sud-Ouest, où elle exploite plus de 5000 km de canalisations, cette société, qui compte plus de 600 collaborateurs, a un argument de poids dans ce domaine, puisque le gaz naturel allie fort contenu énergétique et empreinte environnementale limitée. « Nous sommes au cœur de la transformation écologique », souligne Dominique Mockly, PDG de cette entreprise qui, pour cette tournée estivale de la « Fab », a élaboré une maquette physique et pédagogique géante, au titre évocateur : « Le gaz, accélérateur de la transition écologique ». « Au travers de ce tour, nous expliquons comment les entreprises énergétiques se transforment pour adapter leur offre à la transition écologique. Nous illustrons également comment nous adaptons nos réseaux pour permettre l'injection de gaz verts (biométhane), comment nous accompagnons la transition écologique et ce que nous faisons en tant qu'entreprise responsable pour limiter nos émissions des gaz à effet de serre et respecter la biodiversité », poursuit l'industriel.

Une mutation qui concerne également nombre de métiers de l'entreprise : ceux-ci intègrent de plus en plus d'outils modernes d'intervention, de même que des technologies numériques, avec à la clé la surveillance à distance des réseaux et la maintenance prédictive. « L'industrie se transforme et ses métiers aussi », conclut à cet égard Dominique Mockly.

Le coq bleu continue de sillonner la plus vaste région de France : prochaine escale à Lacanau-Océan, le jeudi 25 juillet.

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L'industrie, c'est tout un art !

« Si on a des envies, il faut au moins essayer ! »

Talisco

Reconnu comme l'une des références de la scène pop rock internationale, Talisco, nom de scène de Jérôme Amandi, répond à nos questions sur sa vocation.

Vous avez commencé la guitare très tôt, puis vous avez travaillé dans le marketing, pour revenir ensuite à la musique. Pourquoi ?

Quand j'étais enfant, je ne pensais pas que la musique pouvait être un métier en soi. Cela me permettait de m'évader, de matérialiser mes idées. Et j'ai effectivement travaillé dans le marketing. Mais je m'ennuyais ferme avec la stratégie et les budgets. Lorsque j'en ai eu l'occasion, j'ai décidé de reprendre la musique. Si on a des envies, il faut au moins essayer ! Cela demande beaucoup de travail et d'énergie, mais je conseille à tout le monde de suivre ses envies, sinon, on a trop de regrets. Et aujourd'hui, mon seul souci au quotidien, c'est d'exprimer ma créativité. C'est un luxe énorme de pouvoir vivre de sa créativité.

Utilisez-vous la technologie dans votre travail d'artiste ?

Oui, ce serait idiot de ne pas utiliser un ordinateur, une carte- son, un clavier, d'autant que ces outils permettent de travailler plus vite, de manière plus efficace. Aujourd'hui, quand on a une idée, on peut la matérialiser assez vite grâce à la technologie. C'est vrai pour la musique, mais aussi dans d'autres domaines, comme l'industrie. Mais si j'ai toujours utilisé les innovations technologiques, cela ne veut pas dire que je fais de la musique électro. D'une certaine façon, je suis ringard, puisque je ne fais pas du tout de musique urbaine. Mais je préfère faire une musique qui me ressemble, quitte à me planter, plutôt que de suivre les modes ou d'imiter d'autres artistes. Si c'est un bon morceau, le public l'écoutera. Ce qui m'intéresse aujourd'hui dans ce que je fais, c'est la liberté que j'ai. Tout passe par ce qu'on a envie de faire.

Vous chantez en anglais, avez-vous pensé à une carrière internationale dès vos débuts ?

Non, je n'y ai pas du tout pensé. Mes parents écoutaient très peu de musique française et beaucoup de musique anglo-saxonne. Mes influences, ce sont The Pixies et the Beasty Boys. J'aime la sonorité de l'anglais et je n'ai jamais imaginé chanter dans une autre langue. Encore une question d'envie... Et il se trouve, c'est vrai, que cela permet d'aller plus facilement à l'international. J'ai déjà fait des tournées en Angleterre, au Canada et aux Etats-Unis, par exemple. Chanter en anglais m'a ouvert des horizons et m'a donné la possibilité de rencontrer de nombreux artistes internationaux.

Quelle est votre actualité de la rentrée, après la French Fab Tour ?

D'abord, je suis très flatté de faire partie du French Fab Tour ! Je suis flatté que la French Fab ait pensé à moi... Puis, je termine l'été avec quelques festivals et à la rentrée, j'entame une grosse tournée dans de nombreuses villes de France, en octobre, novembre et décembre, et enfin, en 2020, je pars à l'étranger. Bref, je m'éclate !

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