Arnaud Montebourg a sûrement trouvé la comparaison parlante : "La finance ce n'est pas un adversaire. La finance, il y a la bonne et la mauvaise, c'est comme le cholestérol" a expliqué mardi sur BFM Business l'ex-ministre du Redressement productif qui brigue désormais l'Elysée en 2017.
L'ancien élu de Saône-et-Loire a en fait repris mot pour mot un passage d'un discours prononcé en septembre 2013 au....Bourget, la ville où, en 2012, celui qui n'était alors qu'un candidat, François Hollande, assurait que "[son] véritable adversaire" était " le monde de la finance".
Nationaliser les banques
Sur BFM Business, Arnaud Montebourg a précisé les contours de cette analogie : "Il y a [la finance] qui spécule, qui est sur les marchés, qui ne s'intéresse pas au long terme, qui est trop gourmande. Et puis il y a celle qui est patiente, qui est sur le long terme, qui s'intéresse à l'économie réelle, à l'industrie, à la production, celle-là on en a besoin".
L'ancien ministre a assuré qu'il fallait "juste faire changer les comportements de la finance", en indiquant que s'il était élu, il n'hésiterait pas à nationaliser les banques, si elles ne financent pas l'économie réelle : "Nous devrons peut-être le faire si nous n'obtenons pas que le système bancaire se réforme comme nous le souhaitons" a-t-il expliqué.
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(Avec AFP)