« On passe d'une société de classes à une société d'individus isolés » Yann Algan, Sciences Po

ENTRETIEN. Selon le directeur de l'École d'affaires publiques de Sciences Po, la dégradation des conditions de vie des classes moyennes et populaires alimente la spirale de la défiance à l'égard des institutions. Face à cette crise, l'économiste plaide pour une refondation des lieux de socialisation.
Yann Algan, directeur de l'École d'affaires publiques de Sciences Po.
Yann Algan, directeur de l'École d'affaires publiques de Sciences Po. (Crédits : Manuel Braun)

LA TRIBUNE - Montée des populismes, votes antisystèmes... que disent ces phénomènes sur l'état et l'évolution de la confiance dans le monde ?

YANN ALGAN - La montée des forces antisystèmes témoigne d'une crise de confiance dans les institutions, dans les experts, les élus et les élites. Il y a également une défiance vis-à-vis des autres. Ces deux dimensions sont complémentaires mais il faut les distinguer. La défiance dans les institutions est ce qui représente le terreau commun de l'ensemble des forces antisystèmes en Europe ou aux États-Unis. C'était aussi la matrice commune du mouvement des « gilets jaunes ». La confiance en l'autre est la dimension clé qui fait le grand partage des eaux entre les électeurs de la gauche radicale, beaucoup plus confiants et tournés vers un autre projet de société, et les électeurs de la droite populiste (Rassemblement national en France ou la Ligue du Nord en Italie) qui témoignent d'un rapport très dégradé aux autres qui se manifeste par un repli identitaire. C'est là tout le sujet d'un prochain livre (1), sur lequel je travaille avec Daniel Cohen, Elizabeth Beasley et Martial Foucault.

Quels sont les principaux facteurs qui ont déclenché cette crise ?

C'est la dégradation des conditions d'existence des classes moyennes et des classes populaires qui fait le lit de cette défiance. Celle-ci est très liée au dérèglement économique du capitalisme. Les citoyens ont nourri un immense ressentiment vis-à-vis des institutions, des experts, des responsables, pour leur incapacité à les protéger contre ces nombreux risques. Dans ces risques, il y en a qui relèvent plus de la conjoncture, avec des répercussions très longues, comme la crise financière. Cette crise a créé une vraie rupture dans la confiance à l'égard des institutions nationales et européennes quant à leurs capacités à protéger les citoyens pendant la dernière décennie.

Il existe aussi des dérèglements plus structurels liés à la mondialisation, à la montée des inégalités, à la robotisation. Beaucoup de travaux, comme ceux de l'économiste du MIT (Massachusetts Institute of Technology) David Autor, montrent que « le choc chinois », en détruisant des emplois dans le secteur industriel américain, a conduit à une très forte défiance dans les institutions. Les personnes dont les métiers sont les plus menacés par la numérisation sont celles qui se tournent vers les forces antisystèmes et qui ont le moins confiance dans les institutions. Ces risques économiques ont joué un rôle considérable dans la dégradation de la confiance vis-à-vis des institutions. C'est très lié au rôle essentiel de la confiance dans les sociétés postindustrielles. Il y a toujours eu des sociétés de risques. Les risques dans les sociétés agraires ou préindustrielles, comme les tremblements de terre, les sécheresses, étaient perçus comme relevant de l'action extérieure des hommes. Face à ces grands risques et pour stabiliser leur angoisse et leur peur, les hommes ont inventé des religions et des mythologies. Avec la fin des idéologies et le recul de certaines religions, il y a eu la prise de conscience que les nouveaux risques, comme la perte d'emploi, le changement climatique, les dangers sanitaires, sont liés à l'activité humaine. La dégradation de la confiance à l'égard des institutions pour protéger les citoyens de tout cela est au fondement de l'anxiété dans ces sociétés.

Comment expliquez-vous ce délitement de la confiance à l'égard des autres ?

La dégradation du rapport à l'autre est plus liée à une crise anthropologique ou civilisationnelle dans le contexte de nos sociétés postindustrielles. Lorsque Hannah Arendt expliquait les origines du totalitarisme, elle avait décrit le passage d'une société de classes à une société de masse. Dans les sociétés postindustrielles, on passe d'une société de classes à une société d'individus isolés. Des travaux comme ceux de Francis Fukuyama ou ceux de Ronald Inglehart indiquent que, en passant de la société médiévale à la société industrielle, l'encadrement restait très vertical. Les ingénieurs ont remplacé les clercs. Avec la société postindustrielle et la montée en puissance des services, la sécurité économique devait permettre aux individus de s'affranchir intellectuellement et culturellement. Elle devait permettre aux individus de s'orienter vers des valeurs universalistes. Nos sociétés n'ont jamais été aussi tolérantes à l'égard de certaines valeurs comme l'abolition de la peine de mort, l'égalité entre les hommes et les femmes, le mariage gay.

Le revers de la médaille est que les individus n'ont jamais été aussi seuls. Il y a une vraie rupture anthropologique dans toutes les structures de socialisation des êtres humains. Les entreprises qui encadraient dans un même lieu les ouvriers et les syndicats offraient un lieu de socialisation. Les ouvriers pouvaient se sentir aliénés, mais ils ne partageaient pas uniquement des souffrances ensemble. Ils partageaient des luttes, des idéologies. Il existait un monde ouvrier. Aujourd'hui, c'est impossible d'avoir de telles références. Ce qui est manifeste chez les classes populaires et les classes moyennes qui se tournent vers ces forces antisystèmes est qu'il y a une surreprésentation des indépendants, des routiers, des aides-soignants. À l'opposé, il y avait relativement peu d'ouvriers des entreprises PSA ou Michelin sur les ronds-points.

La solitude a-t-elle joué un rôle central ?

La solitude est très présente dans les territoires. Les sociétés postindustrielles sont des sociétés où il existe une concentration des services dans les grandes métropoles. À l'inverse, il y a eu une désindustrialisation des villes de taille intermédiaire. Les zones géographiques qui votent Trump, Rassemblement national (RN), AFD, Brexit, Ligue du Nord ou Mouvement 5 étoiles sont ces unités urbaines de taille intermédiaire. Les classes moyennes ou les classes populaires ont choisi ces lieux. Ce n'est pas uniquement des lieux subis. Ce sont des espaces où les gens espéraient avoir leur pavillon. Lorsque ces familles sont arrivées, elles ne s'attendaient pas à voir une désindustrialisation aussi importante, une dépopulation, un délitement des liens sociaux et des lieux de socialisation.

Au niveau de la confiance, quelles sont les différences entre les électeurs de la gauche radicale et ceux de la droite populiste ?

La confiance à l'égard des autres est un marqueur pour différencier les radicalités de gauche et la droite populiste. Si les électeurs de ces deux forces partagent les détestations des élites et des institutions, ils se différencient énormément sur la confiance à l'égard des autres. Les électeurs de la droite populiste se défient de la figure des immigrés et aussi de leurs voisins, des pauvres. Les programmes de Donald Trump et Bernie Sanders sont très différents sur ces points. Ces divergences sont également visibles dans les mesures proposées par le Rassemblement national et celles de la France insoumise. Les électeurs de la France insoumise contestent le système en place mais ils pensent qu'un autre système est possible, par la redistribution par exemple. Dans le discours du Rassemblement national, on ne retrouve pas cela.

Pourquoi une partie des catégories populaires vote-t-elle en faveur d'un parti opposé à la redistribution ?

Notre explication dans notre livre sur Les Origines du populisme est que ces personnes ont un tel rapport dégradé à l'altérité qu'elles se défient tout autant du pauvre. Il est perçu comme un « assisté » qui ne jouera pas les règles du jeu. Les deux seuls partis qui se retrouvent et arrivent à avoir des coalitions sont le Mouvement 5 étoiles et la Ligue du Nord. Les électeurs de ces deux forces partagent le rejet de l'immigration. On fait face à un véritable éclatement des clivages gauche-droite.

Avant, les partis réussissaient à construire des coalitions entre des catégories différentes, comme s'ils arrivaient à sortir de l'isolement social ces catégories pour avoir des compromis politiques. Par exemple, la gauche coalisait les instituteurs et les professeurs avec les ouvriers. Ils n'avaient pas grand-chose en commun en termes de classes, mais, en termes de valeurs, ils se retrouvaient. Sur la droite, les grands bourgeois et les petits commerçants se retrouvaient. À partir de ces coalitions, on pouvait se regrouper sur des plateformes politiques. Avec le mouvement des « gilets jaunes », on est passé d'un conflit de classes à un conflit d'individus isolés. C'est l'une des premières fois que ces personnes ont réalisé qu'elles avaient cette solitude en commun. Le problème est de savoir sur quoi on peut construire une plateforme de subjectivité. Dès que l'un des « gilets jaunes » a voulu être leur représentant, il y a eu une contestation massive. Il n'y a pas vraiment eu de débouché politique.

Pourquoi les élites n'ont-elles pas vu venir cette contestation, alors que cela fait vingt ou trente ans que les signaux existent avec la montée des inégalités ou du numérique ?

Je pense que les élites ont vu monter un certain nombre d'indices, mais elles étaient focalisées sur tout ce qui était porteur d'espoir et de progrès. Le programme de la Troisième Voie du Labour ou celui d'Emmanuel Macron reposaient sur ces idées. La structure de la famille a aussi connu une rupture anthropologique. Un mariage sur deux termine en divorce dans les grandes villes. Et en même temps, il existe une forme de liberté. Cet idéal de progrès de la société fordiste est en train de se fracasser sur cette stagnation économique depuis trente ans. Il y a eu beaucoup d'espoirs fondés sur les gains rendus possibles par ces sociétés de services, notamment dans les innovations numériques. L'individu va devenir plus indépendant, la mondialisation va nous apporter plus d'avantages. Les élites ont sous-estimé la protection nécessaire face à tous ces dérèglements. Les États ont été sous-équipés sur les problématiques de formation, sur les filets de sécurité, sur le recul de l'État-providence. Beaucoup ont eu une lecture naïve des gains de la mondialisation sans se préoccuper des effets extrêmement redistributifs. On a été emporté par cet optimisme-là.

Les élites ont également sous-estimé le besoin de socialisation des personnes. L'une des limites du progrès est que cela demande aux personnes de s'adapter en permanence. Je ne suis pas sûr que les gens soient prêts à recevoir des « shoots » quotidiens d'innovation. Il y a une forme d'épuisement. On a sous-estimé cette rupture entre cette courbe exponentielle des innovations et celle de notre structure sociale qui n'a pas évolué au même rythme. Par ailleurs, nous ne disposions pas nécessairement des bons outils de mesure d'une société en pleine mutation, à l'instar de mesures de la solitude dans les territoires.

L'éducation a-t-elle joué un rôle dans cette perte de confiance ?

Dans beaucoup de pays, les gens n'ont pas appris à avoir confiance et à coopérer les uns avec les autres. Si les « gilets jaunes » ont explosé en France, ce n'est pas un hasard. Il y a un niveau de défiance envers les institutions qui est plus élevé que dans beaucoup de pays membres de l'OCDE. C'est très lié à l'organisation verticale de notre société avec la décentralisation (organisation verticale de l'État, organisation verticale des entreprises et de notre système éducatif). Dans une précédente étude, nous avions montré que la France, en termes de méthodes pédagogiques, préparait très peu les personnes à être dans une société de la coopération. Dans les enquêtes Pisa de l'OCDE sur l'éducation, deux tiers des jeunes déclaraient qu'ils consacraient l'intégralité de leur temps à prendre des notes en silence sur une heure de cours. Et, surtout, deux tiers de ces jeunes, à 15 ans, disaient ne jamais avoir travaillé en groupe de toute leur scolarité. Ce qui est singulier par rapport à l'Italie, aux pays nordiques, aux États-Unis. Dans ces pays, les élèves prennent également des notes mais il n'y a pas un tel déséquilibre entre les méthodes verticales et les méthodes horizontales. La confiance à l'égard des autres joue un rôle fondamental. À une époque où l'on constate un recul des idéologies et une baisse des pratiques religieuses, le seul filtre par lequel les individus arrivent à se projeter sur un destin commun, c'est la confiance. Si elle n'est plus là, il n'y a plus de destinée collective.

En parallèle, le niveau d'éducation a énormément augmenté dans toutes les sociétés. Les personnes que vous allez retrouver dans les forces antisystèmes sont souvent les perdants de l'éducation, comme les décrocheurs par exemple. D'un côté, il y a eu les perdants de la démocratisation de l'éducation qui ont un ressentiment énorme, et, de l'autre, les gagnants qui réclament un renouvellement des modes de gouvernance et des modes de représentativité démocratique. Ces populations ont un esprit critique beaucoup plus important et elles demandent beaucoup plus de prendre part aux décisions au niveau local, avec une démocratie plus directe. Elles savent aussi s'organiser avec des plateformes numériques pour obtenir cette expression-là.

Comment faire pour renouer la confiance ?

Face à la stagnation économique et à la détérioration des conditions d'existence des classes populaires, la lutte contre les inégalités est essentielle. Mais il me semble que la réponse économique et fiscale est insuffisante pour répondre à cette crise. La plus grande partie des électeurs de ces forces antisystèmes se tourne vers la droite populiste qui est complètement indifférente aux questions de redistribution. Ils sont même anti-redistributifs. Les électeurs de Marine Le Pen peuvent assimiler les pauvres à des assistés. Les enquêtes montrent que ce ne sont pas des partisans de la redistribution. Trump n'est pas du tout dans la redistribution. Il promeut des idées sur la protection, contre la mondialisation, l'immigration. Les réponses économiques ne sont pas à la hauteur. Dans la perspective de sociétés composées d'individus isolés, l'enjeu est de savoir comment on peut recréer des espaces de socialisation, dans le monde du travail par exemple. Comment crée-t-on des institutions inclusives dans le monde du travail avec des syndicats du XXIe siècle ?

Comment les syndicats peuvent-ils s'organiser pour les travailleurs des plateformes ? Inventer un syndicat adapté au XXIe siècle, c'est un vrai enjeu. Le lieu de travail n'est plus forcément le lieu fédérateur de socialisation. C'est la même chose sur les territoires. Comment crée-t-on des nouveaux lieux de socialisation dans les territoires ? Tout le monde ne peut pas vivre dans les métropoles, et tout le monde n'a pas le désir de vivre dans ces métropoles.

Il y a une problématique autour des lieux de services publics comme espaces de socialisation et lieux de décentralisation de la décision. La confiance dans les maires est beaucoup plus élevée que la confiance dans les autres élus. Dans le cas des fermetures d'écoles par exemple, les élus locaux auraient dû être bien davantage associés à la décision. Il aurait fallu faire des compromis, même si le rendement économique n'était pas important. Il y a des enjeux de maintien de population et de socialisation vraiment essentiels. Dans nos travaux, nous avons vu que certaines communes ont cumulé la perte du bureau de poste et de l'école primaire. Ce sont souvent les communes où la mobilisation des « gilets jaunes » a été la plus importante. Mais La Poste n'est peut-être pas le seul lieu de socialisation. La fermeture de lieux de socialisation de proximité, comme la boulangerie et la supérette, ont également des répercussions.

L'enjeu est également de trouver des institutions publiques et politiques plus inclusives. Comment la décision peut-elle être plus décentralisée ? À l'École des affaires publiques, nous nous sommes demandé comment l'on pouvait former nos étudiants différemment sur ces questions. Si l'on veut recréer la confiance entre les hauts fonctionnaires, les responsables, les experts et les citoyens, il faut qu'on les forme à apporter des solutions concrètes aux problèmes des citoyens. Il faut dépasser la logique d'administration et de gestion et les inciter à devenir des apporteurs de solutions. On a mis en place un incubateur des politiques publiques qui travaille avec les territoires. Non seulement, il faut apporter des solutions concrètes qui améliorent la vie des citoyens, mais il faut aussi coconstruire ces solutions. À Sciences Po, on a lancé un programme d'innovation démocratique. Les étudiants sont formés à coconstruire une solution sur les questions de vieillissement par exemple. Ils travaillent avec l'ensemble des acteurs sur la manière de créer de l'intelligence collective, d'aboutir à un consensus...

Que pensez-vous de la loi Essoc sur le droit à l'erreur pour rétablir la confiance ?

Je pense que cette loi va dans le bon sens. Elle change le rapport des citoyens à l'administration. L'État n'est plus dans une logique punitive mais le législateur se repose sur la bonne foi des contribuables, qu'il s'agisse des citoyens ou des entreprises. L'administration fiscale propose aux entreprises de partager leurs données pour mieux les accompagner. Cette loi a en outre changé le rapport des administrations aux citoyens. Car il y a une certaine défiance des institutions envers les citoyens. Cette loi du droit à l'erreur est un levier pour changer les mentalités de l'administration dans son rapport aux usagers.

« Le grand débat permanent » est-il une solution à cette crise ?

Les politiques publiques ne sont plus gérées ou décidées, mais elles sont coconstruites. Elles ne sont pas coconstruites dans une logique économique ou gestionnaire avec des prises de participation citoyenne. L'un des enjeux est le processus d'élaboration des politiques publiques. Ce qui compte est le processus de mise en oeuvre. Une politique publique, même si elle est bonne, ne peut pas avoir d'impact positif sur le bien-être des citoyens si elle a été uniquement décidée d'en haut.

À l'École des affaires publiques de Sciences Po, avez-vous modifié votre approche dans la manière de former les élites ?

Sciences Po a beaucoup oeuvré ces dernières années pour développer des méthodes pédagogiques différentes et innovantes. Prenons l'exemple de son École d'affaires publiques. Cette école n'est pas une école d'administration, mais elle est ouverte sur toutes les affaires publiques comme le développement durable, la santé, le numérique, les politiques sociales, les politiques économiques. Nous voulons avoir une vraie pluridisciplinarité ouverte aux savoirs sur l'éthique, la psychologie, les ruptures technologiques. Dans leur cursus, les étudiants ont un passage obligatoire par l'incubateur des politiques publiques, où de grands défis sont proposés par la société civile, par des administrations, par des entreprises, des communes. Ils doivent apporter une solution opérationnelle. Ils doivent coconstruire cette solution avec l'écosystème des acteurs.

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(1) "Les Origines du populisme", co-écrit avec Daniel Cohen, Elizabeth Beasley et Martial Foucault (La République des idées, septembre 2019).

Commentaires 13
à écrit le 09/07/2019 à 16:33
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Le problème est que les dirigeants politiques sont élus avec un nombre de voix trop faible par rapport aux inscrits, ils sont minoritaires et ne représentent pas la population. Il est nécessaire de modifier le code électorale afin de trouver 'enfin d...

à écrit le 09/07/2019 à 15:59
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un macroniste de la première heure !

à écrit le 09/07/2019 à 14:10
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Ceux qui aujourd'hui se sentent fort (sont riches)vont continuer à se renforcer (s'enrichir)... Mais ils seront de moins en moins nombreux et en face il y aura de plus en plus de mécontents. Le jour arrivera où on leur dira STOP. Et il est fort pos...

à écrit le 08/07/2019 à 18:05
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Tant qu'il y a des moutons à tondre, les classes dirigeantes sont tranquilles. Regardez le pauvre constat des gilets jaunes, trop pauvres pour manifester, pas assez intelligents pour s'organiser, trop fiers pour être représentés. Regardez la classe m...

le 09/07/2019 à 10:23
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Dans le cas des GJ, le Probleme c etait surtout qu ils etaient d accord sur rien a part pour protester contre la hausse des taxes sur le carburant et le 80 km/h. Par ex une partie des GJ voulaient qu on augmentent leurs retraites, mais les autres ref...

à écrit le 08/07/2019 à 17:47
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« On passe d'une société de classes à une société d'individus isolés » Le vote de classe existe toujours par contre.

le 08/07/2019 à 18:36
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Il n'y qu'à voir le vote massif, lors des élections, des gens aisés,dans les quartiers riches de Paris et l'auteur de l'article dit que la lutte des classes n'existe plus

le 09/07/2019 à 17:24
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Exact.

à écrit le 08/07/2019 à 11:45
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Ce qu'il y a de dommage en France, c'est que l'on se decide toujours a prendre la decision de se bouger quand c'est deja trop tard. L'incurie politique sans limite.

à écrit le 08/07/2019 à 10:05
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Ceux qui veulent une "nouvelle société" ont tout fait pour détruire la précédente: nous expliquant qu'ils ne sont pas en cause et que leur décision n'est qu'une conséquence! Les campagnes médiatiques accès sur la différence et leur victimisation son...

à écrit le 08/07/2019 à 9:45
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"Oui il y a bien une lutte des classes mais c'est ma classe celle des riches qui l'a fait et nous gagnons" W. Buffet "La notion de libre arbitre a été inventée par les classes dirigeantes" Nietzsche Votre analyse tourne dans le vide puisque d...

le 09/07/2019 à 11:52
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Par rapport à la phrase à buffet ( 4 ème fortune du monde) Ce qu’il a perdu est plus grand que ce qu’il a gagné ... écraser économiquement les autres : ce n’est pas gagner. La lutte des classes n’a jamais commencé réellement.

le 09/07/2019 à 15:47
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"La lutte des classes n’a jamais commencé réellement." En effet on s'est toujours fait écraser car maintenant en plus ils ont la télévision, outil de manipulation incroyablement efficace, trop efficace même pour eux mais incapables de le voir car...

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