Fifa : l'ex vice-président paie 10 millions de dollars pour rester libre

Jeffrey Webb, qui est accusé d'avoir usé de sa position influente pour solliciter des pots-de-vin auprès de sociétés de marketing sportif, a plaidé non coupable et versé une caution au montant astronomique.
Le versement d'un pot-de-vin de 500.000 dollars aurait permi à Jeffrey Webb de construire une piscine à son domicile de Loganville, en Géorgie, toujours selon la justice américaine.

Jeffrey Webb, l'un des sept responsables de la Fifa arrêtés en mai dernier en Suisse sur demande de la justice américaine pour des soupçons de corruption, a plaidé non coupable samedi 18 juillet devant un tribunal fédéral de Brooklyn à New York, après son extradition aux Etats-Unis. Agé de 50 ans, l'ancien vice-président de la Fédération internationale de football et président de la Concacaf (Confédération d'Amérique du Nord, d'Amérique centrale et des Caraïbes) est accusé de conspiration en vue de racket, fraude électronique et blanchiment d'argent.

Il a été libéré après le versement d'une caution de 10 millions de dollars, cosignée par des membres de sa famille et garantie par des biens immobiliers et personnels, des véhicules et des actifs financiers. Aucune date de procès n'a encore été fixée.

Parmi les 9 responsables dans le collimateur de la justice

Jeffrey Webb, ressortissant du territoire britannique des îles Caïmans, figure parmi neuf responsables de la Fifa et cinq responsables du marketing sportif accusés par le département de la Justice de détournements de fonds pour un montant total de 150 millions de dollars sur une période de 24 années. Il a été suspendu temporairement de ses responsabilités à la Fifa et à la Concacaf.

Selon l'acte d'accusation, Jeffrey Webb a usé de sa position influente pour solliciter des pots-de-vin auprès de sociétés de marketing sportif en échange de l'octroi de droits commerciaux pour des matches de football.

Le versement d'un pot-de-vin de 500.000 dollars lui aurait ainsi servi à construire une piscine à son domicile de Loganville, en Géorgie, toujours selon la justice américaine.

(Avec Reuters)

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