C'est un vrai coup dur pour l'économie russe... Alors que l'Union européenne tente de trouver un accord pour mettre en place un embargo sur le pétrole russe, le G7 lui a emboité le pas en annonçant son engagement à interdire progressivement les importations de pétrole russe.
C'est la Maison Blanche qui en a fait l'annonce ce dimanche, à l'issue d'un G7 largement dominé par la question de la guerre en Ukraine. Ce sommet qui a réuni en visioconférence les sept pays parmi les plus puissants de la planète (Etats-Unis, France, Italie, Allemagne, Japon, Canada, Royaume-Uni) avait également accueilli une transmission avec le président ukrainien, alors que son pays est toujours en guerre avec la Russie.
Les 27 pays européens toujours sans accord
Les hydrocarbures représentent près de 46% des exportations russes, et près d'un tiers des importations de pétrole de l'Union européenne sont en provenance de Russie. Les 27 qui réunissaient ses ambassadeurs aujourd'hui à Bruxelles n'ont toujours pas trouvé d'accord pour la mise en place d'un embargo sur le pétrole russe. La réunion doit se poursuivre lundi. L'engagement pris par le G7 devrait mettre sous pression les Etats-membres réticents à un tel embargo, au premier rang desquels la Hongrie de Viktor Orban.