Frank-Walter Steinmeier élu président de l'Allemagne

Le social-démocrate, ancien ministre des Affaires étrangères, a été élu président de la république fédérale allemande avec les voix de gauche et de droite.
Walter Steinmeier fait parti de l'opposition allemande.

L'ancien ministre des Affaires étrangères Frank-Walter Steinmeier a été élu dimanche président de l'Allemagne, devenant la douzième personnalité à exercer cette fonction principalement protocolaire depuis la fin de la Seconde guerre mondiale.

Steinmeier, membre du Parti social-démocrate (SPD) qui a servi dans le gouvernement de coalition conduit par Angela Merkel jusqu'au mois dernier, a obtenu 931 voix sur les 1.260 votants du collège électoral composé de parlementaires et de représentants des 16 régions. Son prédécesseur, Joachim Gauck, doit quitter ses fonctions à la fin de son mandat le 18 mars.

Une fonction honorifique

La Constitution allemande prévoit que le chef de l'Etat dont la fonction est principalement honorifique est désigné par un collège particulier composé des 630 parlementaires du Bundestag et du Bundesrat et d'un nombre égal de représentants des Länder.

A l'annonce du résultat par Norbert Lammert, le président du Bundestag, tous les représentants se sont levés pour applaudir le nouveau président à l'exception des membres d'Alternative für Deutschland (AfD), parti anti-immigration.

AfD ne compte pas de députés à la chambre basse du parlement mais dispose d'élus dans 10 des 16 assemblées régionales. Selon les enquêtes d'opinion, il pourrait devenir la troisième force politique du pays à la faveur des élections législatives du 24 septembre.

"J'ai confiance en lui (Steinmeier) pour diriger notre pays dans cette période difficile", a déclaré la chancelière Angela Merkel.

Le "bruit de bottes"

Le Kremlin a annoncé que Vladimir Poutine avait adressé un télégramme de félicitations au nouveau président et l'avait invité pour une visite à Moscou.

Steinmeier s'était attiré des critiques l'an passé lorsqu'il avait estimé que les manoeuvres militaires de l'Otan en Europe de l'Est constituaient "un bruit de bottes".

Les sociaux-démocrates privilégient une approche plus mesurée que les conservateurs à l'égard de la Russie.

(Avec Reuters)

Commentaire 1
à écrit le 12/02/2017 à 19:37
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Heu... sinon il reste des jeunes en Allemagne ? Enfin des pas trop vieux au moins...

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