L'Etat belge envisage de céder sa part dans BNP Paribas à Fortis

La cession à Fortis des 11,6% que la Belgique détient dans BNP Paribas pourrait intervenir au "moment opportun", selon le porte-parole du Premier ministre belge.

L'Etat belge pourrait céder sa participation de 11,6% dans le capital de BNP Paribas à Fortis, a déclaré ce jeudi un porte-parole du Premier ministre. Une cession en forme de faveur envers les actionnaires de Fortis, mais qui n'est pas prévue "la semaine prochaine ou le mois prochain".

Lorsque BNP Paribas a conclu en octobre le rachat des activités de Fortis en Belgique et au Luxembourg pour 14,5 milliards d'euros en actions, l'Etat belge a reçu en compensation une minorité de blocage de 25% dans la filiale bancaire belge du groupe financier du Benelux et 11,6% du capital de la banque française.

Problème pour Bruxelles, ses 11,6% représentent environ 5 milliards d'euros, selon Carlo Ponfoort, un analyste d'AEK interrogé par Reuters. Et Fortis ne dispose actuellement pas des liquidités suffisantes pour s'acquitter de cette somme. Or, selon les quotidiens belge "De Tijd" et "L'Echo", le gouvernement entend bien tirer une compensation financière de cette opération.

On comprend mieux que le porte parole du Premier ministre insiste sur le fait que "ce qu'il adviendra de cette participation sera décidée au moment opportun". C'est-à-dire quand la crise financière se sera calmée.

A Paris, le titre BNP Paribas évolue dans le même sens que le marché, en baisse de 0,76% à 44,77 euros. En revanche, à Bruxelles, Fortis bondit de 21,8% à 1 euros.

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Commentaires 2
à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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JE PENSE QUE LES BANQUES DEVRAIENT AVOIR UNE CELLULE 113 POUR REGULER LA CRISE

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Je trouve scandaleux que l'argent du contribuable puisse servir à compenser les pertes des actionnaires.

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