Credit Suisse fin prête pour s'adapter aux nouvelles exigences règlementaires

La banque suisse a publié des performances trimestrielles solides mais inférieures aux attentes.
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Credit Suisse a quelque peu déçu la communauté financière mercredi en dévoilant un bénéfice net trimestriel inférieur aux attentes. Le résultat net a progressé à 1,14 milliard de francs suisses contre 841 millions au cours du dernier trimestre de 2010. Les analystes interrogés par Reuters attendaient en moyenne 1,34 milliard.
La période sous revue a été impactée par des pertes de valeur de 467 millions de francs sur la dette de la banque et sur des dérivés.
Avant impôts, la banque helvétique a enregistré un bénéfice de 1,34 milliard au premier trimestre, contre 558 millions lors des trois derniers mois de 2010
"Notre banque d'investissement continue à gagner des parts de marché avec de très bons résultats dans la vente et le négoce de titres à revenu fixe et de bons résultats dans la vente et le négoce d'actions ainsi qu'une bonne performance dans les opérations l'émission et le conseil", a déclaré le directeur général Brady Dougan.
Le ratio des fonds propres de base a progressé à 18,2% à la fin du trimestre contre 17,2% à la fin du quatrième trimestre. Quant au rendement des fonds propres, il s'est amélioré à 13,4% contre 9,8% à la fin 2009.
Credit Suisse a enregistré des afflux nets de fonds de 19,1 milliards de francs et de 18 milliards dans la banque privée, dont 15,7 milliards attribuables à la gestion de fortunes. Dans la gestion d'actifs, les rentrées ont atteint 4,5 milliards de francs.
UBS avait dévoilé la veille ses chiffres trimestriels marqués par une forte amélioration des afflux nets d'argent frais également
Revenant sur le cadre législatif qui se met en place autour des grandes banques, le directeur général Brady W. Dougan se dit convaincu que "les clients et les investisseurs reconnaîtront qu'en satisfaisant très tôt aux nouvelles exigences réglementaires, la banque est extrêmement bien positionnée et sera mieux placée pour générer une valeur ajoutée significative pour eux".
Lors d'une téléconférence, le directeur financier David Mathers a indiqué que les tendances au début du deuxième trimestre étaient assez proches de celles de la période sous revue.
Pour les analystes, Credit Suisse a dévoilé des chiffres solides mais sans surprise. "La charge était attendue", explique Ahdreas Venditti à la Banque Cantonale de Zurich qui estime cependant que le potentiel de surprise positive est plus élevé chez UBS.
 

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