Entre le Brexit et l'élection américaine, l'été 2016 avait été porteur pour les grandes banques sur les marchés. S'il n'y a pas eu le coup de chaud redouté, dix ans après le début de la crise financière mondiale, les deux derniers mois n'ont pas été aussi favorables : Citigroup prévient ainsi s'attendre à une baisse de 15% du revenu de ses activités trading au troisième trimestre par rapport à l'an dernier.
Le directeur financier de la banque américaine, John Gerspach, l'a indiqué lors d'une réunion avec les investisseurs, invoquant "une volatilité assez modérée". Cette prévision est en ligne avec celle d'un repli de 12% estimée par l'analyste de la Barclays couvrant la banque, Jason Goldberg, et qui organisait cette réunion. Ce recul des activités de courtage était anticipé et l'action Citigroup s'affiche en hausse de 1,8% à Wall Street ce lundi.
Au deuxième trimestre, déjà, la plupart des grandes banques d'investissement américaines avait essuyé un repli de ces activités, en particulier Goldman Sachs, qui avait connu le pire trimestre de son histoire en Bourse dans ce domaine. En France, c'est la Société Générale qui avait le plus souffert de cette "volatilité historiquement faible" sur les marchés.
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