AIG réorganise ses activités

L'assureur américain, nationalisé partiellement par les autorités américaines, va se recentrer sur ses activités d'assurance dommages (IARD), ouvrir le capital de ses activités étrangères dans l'assurance-vie et céder le solde de ses activités.
Avec sa nouvelle organisation, AIG se veut plus petite mais plus agile

 L'assureur américain AIG va se recentrer sur ses activités d'assurance dommages (IARD), ouvrir le capital de ses activités étrangères dans l'assurance-vie et céder le solde de ses activités. Le but est de repayer le prêt-relais consenti il y a deux semaines par la banque centrale américaine pour lui éviter la faillite, et "renforcer sa structure financière", a expliqué le groupe dans un communiqué.


AIG a précisé avoir utilisé à ce jour 61 milliards des 85 milliards de dollars du prêt relais de la Réserve fédérale. La nouvelle AIG va subir ainsi une cure d'amaigrissement drastique, dans la mesure où les activités IARD génèrent environ 40 milliards de dollars de primes, alors que le groupe dans son ensemble avait dégagé un chiffre d'affaires de 110 milliards de dollars au cours de l'exercice écoulé.


"Nous nous recentrons sur nos forces traditionnelles dans l'assurance dommages. Nous disposons d'activités remarquables, avec des positions de marchés majeures et un avantage concurrentiel significatif qui ne pourraient pas être recréés aujourd'hui", a souligné le nouveau PDG Edward Liddy. "Notre but est de sortir de ce processus sous la forme d'une firme plus petite mais plus agile, qui sera solidement bénéficiaire et qui dispose de bonnes perspectives de croissance à long terme", a ajouté Edward Liddy.


AIG a précisé qu'elle "explorait" les possibilité de cessions pour ses actifs hors IARD et vie, sans toutefois les nommer. Le groupe contrôle notamment le loueur d'avions ILFC, le plus grand client de Boeing et Airbus. Le groupe travaille aussi "sur un certain nombre d'alternatives" pour ses activités financières et dans le prêt de titres.

Edward Liddy a indiqué avoir été contacté par de "nombreux" acheteurs potentiels, capables de reconnaître la valeur des actifs mis en vente. L'une des préoccupations des autorités américaines en venant à la rescousse d'AIG était d'éviter que celle-ci ait à vendre ses actifs à des prix bradés, poussant encore à la baisse les marchés financiers.

 

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