"Notre cadre de supervision n'était pas équipé pour faire face à la crise." Ce constat de l'administration Obama a nourri une vaste réforme aux États-Unis, mais aussi en Europe. Au programme, la création de régulateurs du risque systémique chargés d'évaluer les menaces pesant sur la stabilité financière.
Aux États-Unis, la balle est dans le camp du Congrès. L'idée de confier à la Réserve fédérale la supervision des institutions d'importance "systémique" ne plaît pas à tout le monde. En Europe, la bagarre entre États membres a déjà eu lieu. Bruxelles doit maintenant proposer un texte législatif donnant naissance, au côté d'un conseil du risque, à trois superviseurs paneuropéens pour les banques, l'assurance et les marchés.
Au mieux, le texte sera applicable au second semestre 2010. Au-delà, le G20 de Londres du 4 avril a accouché d'un régulateur bancaire et financier, le Conseil de stabilité financière (CSF) et érigé le FMI en vigie de la finance mondiale. Quant au prochain G20, à Pittsburgh, il pourrait ouvrir la voie à l'accroissement des exigences de capital pour les banques. À ce titre, la création de provisions "dynamiques" devrait se concrétiser dès 2010.
Une crise historique : Une supervision adaptée pour mieux prévenir les crises
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