Vent de panique sur les banques italiennes

Après les suspensions de cours à répétition d'UniCredit ces derniers jours, la cotation d'Intesa Sanpaolo a également été ponctuellement interrompue à la Bourse de Milan. Là aussi pour excès de baisse. Les banques italiennes ne parviennent pas à rassurer sur leur solvabilité. Berlusconi

 

A son tour, la banque italienne Intesa Sanpaolo a vu son titre un temps suspendu pour excès de baisse à la Bourse de Milan. Le titre perdait alors 5,30% à 3,64 euros. Elle a ensuite repris en recul d'un peu moins de 1%. C?est le deuxième établissement bancaire italien à voir sa cotation interrompue aujourd?hui avec UniCredit, qui en est à sa sixième suspension en trois jours.

Après une dégringolade en Bourse lundi et mardi et cinq suspensions, la cotation du titre de la première banque italienne UniCredit est à nouveau interrompue, l'action ayant atteint, encore une fois, sa limite de baisse.

Un porte-parole de la Bourse de Milan a qualifié cette mesure de « technique », car « le cours a trop baissé par rapport au niveau de contrôle fixé à 2,75 euros ». Après une ouverture en nette hausse de 5,8% à 2,75 euros, le titre est reparti à la baisse très rapidement, cédant 1,85% à 2,55 euros. Lundi et mardi, l?action a perdu plus de 22% de sa valeur en Bourse.

Ce matin, la première banque italienne a tenté de rassurer les marchés en annonçant une série de mesures destinées à améliorer sa solvabilité, mais pour l'instant, les investisseurs ne semblent pas convaincus. Pour doper ses ratios de fonds propres, UniCredit compte vendre des actifs immobiliers et améliorer ses actifs pondérés en fonction des risques.

Le ministère italien des Finances s'est voulu rassurant mardi sur la situation du système bancaire italien, affirmant que la liquidité était "adéquate" et que les conséquences de la crise financière sur les établissements bancaires et les compagnies d'assurance du pays restaient "contenues".

Le président du Conseil italien, Silvio Berlusconi, est intervenu en personne ce mercredi, déclarant qu'il ne permettrait aucune "attaque spécualtive" contre les banques italiennes et que ses concitoyens ne perdraient pas d'argent "ne serait-ce qu'un euro" sur leurs dépôts à cause de la crise financière mondiale.

Sujets les + lus

|

Sujets les + commentés

Commentaire 0

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.