Dassault souffle le chaud et le froid dans le dossier Thales

D'habitude très avare en interview, Charles Edelstenne, le PDG de l'avionneur Dassault a rejeté toute idée de fusion avec Thales dans une interview accordée au "Financial Times". Mais dans "Le Monde", il rappelle qu'il compte être un partenaire "actif" pour le groupe d'armement.

Le 20 mai dernier, Dassault Aviation a finalisé la reprise des 20,8% du capital de Thales jusque là détenus par Alcatel-Lucent, pour 1,6 milliard d'euros. Cette opération fait de Dassault le deuxième actionnaire du groupe de défense avec 26% du capital, juste derrière l'Etat, qui dispose de 28% des parts.

Charles Edelstenne a insisté sur le fait que son groupe n'allait pas prendre le contrôle de Thales, car il est "lié par un pacte avec l'Etat". Il a rappelé au "Financial Times" qu'il avait repris le pacte qui unissait auparavant l'Etat et Alcatel-Lucent et se trouve donc dispensé de lancer une offre d'achat (OPA) sur Thales malgré son importante participation, comme l'équipementier de transport et d'énergie en son temps.

Cependant, dans une seconde interview accordée au "Monde", Charles Edelstenne a affirmé que son groupe ne comptait pas être "un actionnaire dormant". Même s'il exclut toute fusion, il "n'entend pas rester passif dans son nouveau rôle".

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Commentaire 1
à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Bonjour, ca n'étonnera pas les spécialistes, les cols blancs en embuscade pour conquérir Thalès, ou l'échapatoire face à la dégrigolade de Dassault incapable de vendre ses avions, des magouilles en perspective, je connais très bien ou 5 personnes de...

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