Baisse de régime annoncée pour Bic

Après une hausse de 5,8% de son chiffre d'affaires au premier semestre, le groupe anticipe une croissance inférieure pour la deuxième partie de l'année, due en particulier à un ralentissement attendu des ventes de briquets et de rasoirs au second semestre.

Bic a annoncé mercredi anticiper une croissance modérée de son chiffre d'affaires en 2010 en raison d'un ralentissement au second semestre après un premier semestre solide, et une amélioration de sa marge d'exploitation normalisée en 2010 comparé aux 15,3% de 2009.

Le spécialiste des stylos, briquets et rasoirs fait état dans un communiqué d'un bond de 41,3% de son résultat net part du groupe au premier semestre, tandis que sa marge d'exploitation normalisée progresse de 1,2 point à 16,5%.

Son chiffre d'affaires devrait afficher une hausse "inférieure ou proche de 5%" en 2010, après un rythme de 5,8% à 865,6 millions d'euros au premier semestre.
Le groupe anticipe en particulier un ralentissement de la croissance de ses ventes de briquets et de rasoirs au second semestre comparé à celles de 10,7% et 6,8% à taux de change constants enregistrées respectivement au premier semestre.

Les briquets ont bénéficié d'une hausse des volumes dans les marchés clés et les rasoirs d'un bon accueil des nouveaux produits en Europe et aux Etats-Unis.
Quant au chiffre d'affaires de la papeterie, la première division en termes de ventes, il dépendra des dépenses des consommateurs à la rentrée, après une hausse de 5,3% à taux de change constants au premier semestre tirée notamment par l'Europe et l'Amérique du Nord.

Le directeur général du groupe, Mario Guevara, note dans le communiqué que l'environnement économique est resté "instable" dans les pays matures, malgré des premiers signes de reprise. "Dans ce contexte, le modèle économique de Bic s'avère bien adapté à l'évolution de la demande des consommateurs", fait-il valoir.

Dans les produits publicitaires et promotionnels, Bic s'attend à une marge comprise entre 7% et 9% en 2010, avec une croissance de ses ventes dépendant de la reprise économique. Les performances du second semestre seront affectées par la vente de l'activité de produits funéraires.

Le groupe affichait une trésorerie nette de 254,3 millions d'euros au 30 juin, contre 149,2 millions au 30 juin 2009, à la faveur d'une amélioration de sa rentabilité et d'une stabilité de ses investissements industriels.

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