Chrysler discuterait mariage avec GM et Renault-Nissan

L'action de GM est au plus bas depuis les années 50. Mais l'hypothèse d'un rapprochement entre Chrysler et Renault Nissan est également avancée par les syndicats.

Le constructeur automobile américain Chrysler étudierait plusieurs possibilités de partenariat, qui pourraient aller jusqu'à une fusion avec son compatriote General Motors ou avec le franco-japonais Renault-Nissan.


Selon des déclarations faites dimanche par Chrysler, il étudie "un certain nombre d'alliances mondiales dans sa recherche d'occasions de croissance de par le monde".  Selon une source syndicale et une autre au sein d'un constructeur automobile concurrent, Chrysler, détenu depuis 2007 par le fonds d'investissement Cerberus, a engagé des discussions il y a une semaine en vue d'une éventuelle fusion avec le franco-japonais Renault Nissan. "Je pense que cela aurait du sens. Cela permettrait de réunir l'Asie, l'Europe et les Etats-Unis au sein d'une seule entreprise", a indiqué sous le couvert de l'anonymat un responsable du Syndicat des ouvriers de l'industrie automobile (UAW).


Renault-Nissan a refusé de commenter ces informations. "On ne commente absolument pas ce genre de sujet", a déclaré à Paris une porte-parole du groupe.
 
Le New York Times et le Wall Street Journal ont rapporté vendredi que GM et Chrysler avaient commencé il y a plus d'un mois des discussions en vue d'une éventuelle fusion. Selon un responsable de Chrysler, les chances de fusion avec GM sont de 50%.

Avant de discuter avec Chrysler, GM avait approché le troisième grand constructeur américain, Ford, mais celui-ci a finalement décidé de faire cavalier seul, selon les deux journaux.


Concurrencés de plus en plus sérieusement par des groupes étrangers, notamment japonais, les "Trois Grands" de Détroit (Nord des Etats-Unis) sont dans une situation difficile exacerbée par la crise financière, qui pousse les consommateurs à repousser leurs gros achats et les banques à refuser des crédits. Le Congrès des Etats-Unis a voté fin septembre les garanties nécessaires pour permettre l'octroi de 25 milliards de dollars de prêts à taux préférentiel devant les aider à restructurer leur outil de production en faveur de modèles plus économes en carburant, de plus en plus demandés par les consommateurs. 

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Commentaires 2
à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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quand tout va mal, les mauvais élèves se mettent en bande...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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pour Renault, il suffit de reprendre les entreprises abandonnées par Daimler : 1. Nissan 2. Chrysler ??

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