Volvo accepterait finalement l'aide de Paris pour Renault Trucks

Initialement, Renault Trucks, détenu par le suédois Volvo, avait dit ne pas vouloir des 500 millions d'euros que voulait lui prêter l'Etat français en échange de garantie sur l'emploi et le maintien en France des usines. Mais un revirement s'opère.

Un demi-tour n'est pas facile à faire en camion. C'est pourtant ce que le groupe suédois spécialisé Volvo est en train de faire vis à vis de l'Etat français.

Le plan de soutien de ce dernier à la filière automobile prévoyait en effet trois milliards d'euros de prêts bonifiés pour Renault, autant pour PSA Peugeot Citroën et 500 millions pour Renault Trucks, détenu par Volvo.

Mais celui-ci a fait savoir que s'il avait discuté avec l'Etat français, ils n'avaient pas trouvé de terrain d'entente, notamment en raison des conditions imposées par Paris (maintien des emplois et des sites en France) et qu'il ne voulait donc pas de cet argent.

Jusqu'à ce week-end. Comme l'a révélé Le Figaro et le confirme l'entourage de la ministre de l'Economie, Christine Lagarde, Volvo aurait reconsidéré sa position qu'il qualifie lui-même de "hâtive" et serait prêt à accepter cette aide pour Renault Trucks.

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Commentaires 3
à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Les salariés de Renault Trucks étaient trés inquiets de ce refus. Volvo a enfin revu sa copie, tant mieux pour les emplois!

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Allons-nous être encore accusé de protectionnistes? Le plan OBAMA, n'est-il pas protectionniste lui? Excusez-moi, le président de la plus grande puissance économique qui plus est démocrate peu tout se permettre lui, mais n'a-t'il pas raison? Mais ...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Volvo AB où l'art de louvoyer afin de palper les 500 millions du contribuable sans avoir la contrainte de préserver l'emploi...

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