L'usine Toyota d'Onnaing toujours bloquée

Les salariés de l'usine automobile basée dans le Nord ont rejeté une proposition de la direction concernant le paiement du chômage partiel et des jours de grève. Ils maintiennent le blocage du site.

La production est interrompue depuis jeudi dans l'usine Toyota d'Onnaing (Nord). Depuis jeudi, des piquets de grèves paralysent les chaînes de montage de la Yaris. Les salariés grévistes réclament l'indemnisation à 100% du chômage partiel et la prise en charge par le constructeur d'une partie des jours de grève.

Depuis septembre, les mesures de chômage technique se sont multipliées à Onnaing, en raison de l'effondrement du marché automobile d'une part et en répercussion de la grève de l'équipementier Faurecia de l'autre. Ces journées chômées ont été payées 60% du salaire brut, primes comprises, aux salariés du groupe.

Les grévistes réclament une indemnisation à 100% du chômage partiel, la prise en charge par Toyota de la moitié des jours de grèves et l'étalement des retenues à hauteur d'une journée par mois pour l'autre moitié. Vendredi soir, la direction a indiqué avoir proposé une indemnisation du chômage partiel à hauteur de 75% du salaire brut, primes comprises et un étalement sur trois mois des retenues sur salaires pour les jours de grève.

Selon Eric Pecqueur, délégué CGT, la première proposition est "une concession énorme" de la direction aux salariés. "Mais les grévistes ont décidé de continuer leur action parce que c'est à cause de la direction que nous avons dû nous mettre en grève, pour faire respecter notre droit à être payé normalement", a-t-il précisé.

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Commentaires 9
à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Je crois que si toyota dans le futur doit construire une usine en europe, se sera certainement pas en France...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Les salariés réclament le paiement de leur jour... de grêve ? Mais c'est une blague ? Autant le combat contre le chomage partiel est légitime, mais il faut rester réaliste ! La gréve est un droit, ses conséquences sont un choix individuel, et l'emplo...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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L ARTICLE EST BON MAIS MANQUE DE PRECISIONS.A LA FIN DE L ARTICLE J ATTENDAIS LA SUITE.SANS RANCUNE.

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Quel que soit le bien fondé des salariés, lorsqu'ils se mettent en grève, il me parait normal qu'ils en assument les répercutions économiques, et se faire payer les jours de grève est un peu facile (bien sur, s'ils se sont mis en grève c'est de la fa...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Il faudrai protéger l'usine toyota qui seule pour l'instant est dans le créneau de la voiture hybride en France et nous en avons besoin car pour l'instant nous avons rien de viable dans ce domaine.

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Ouvrier = P.D.G = Pillé.Déstruire.Géné...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Message aux malins d'Onnaing: Toyota garde son usine en France malgre les couts eleves de la main d'oeuvre en France. Ajouter au cout eleve de la maind'oeuvre, la greve et les reclamations ridicules des grevistes a l'Euro fort et un marche en deprime...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Je crois aussi que l'on oublie dans cet article un petit point, comme par hasard, le délégué CGT dont on parle dans l'article est tête de liste de Lutte Ouvrière pour les européennes (CQFD ?)

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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C'est pas avec ça que la France va donner envie d'investir Nos syndicats sont ils realistes

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