Fiat : des salariés italiens acceptent de gros efforts pour garder leur emploi

La majorité des 4.642 salariés de l'usine Fiat de Pomigliano, près de Naples, a accepté un plan prévoyant plus de flexibilité.

Les ouvriers de l'usine Fiat de Pomigliano, près de Naples, ont voté à près des deux tiers en faveur d'un plan qui prévoit un accroissement de la flexibilité en échange d'investissements nécessaires pour maintenir le site ouvert. Les 4.642 salariés de l'usine étaient appelés à se prononcer sur une proposition du patron de de Fiat, Sergio Marchionne.

Le projet vise à accroître la productivité en introduisant davantage de flexibilité dans les horaires de travail, en limitant le droit de grève et en limitant certaines prestations, comme l'indemnisation des arrêts maladie. En échange, Marchionne promet d'investir 700 millions d'euros pour moderniser l'usine de Pomigliano et y relocaliser la production de la prochaine version de la Fiat Panda, aujourd'hui fabriquée en Pologne.

Les implications de cette consultation dépassent le seul cadre du constructeur italien. Pour le ministre italien du Travail, Maurizio Sacconi, "ce vote change les relations industrielles en s'éloignant du conflit pour se rapprocher de la collaboration".

"La relance de l'usine Fiat de Pomigliano est une énorme opportunité pour la Campanie et tout le sud de l'Italie", a souligné le gouverneur de la région, Stefano Caldoro, parlant du "début d'une nouvelle phase".

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Commentaire 1
à écrit le 17/01/2011 à 8:28
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C'est en effet un pas en avant vers la collaboration, dans le bon sens du mot. Cependant une participation au bénéfices, qui représenterait une partie non négligeable du salaire, serait encore plus efficace et motivante. Laissons nous encore surprend...

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