Le torchon brûle entre Suzuki et Volkswagen

Suzuki menace son partenaire d'une rupture s'il ne lui fournit pas sa technologie hybride. Les relations entre les deux partenaires sont mauvaises.
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Tout réussit à Volkswagen aujourd?hui? Sauf l?alliance avec Suzuki. Le spécialiste japonais des mini-véhicules a annoncé ce vendredi avoir adressé à son partenaire allemand une notification de violation de contrat. C?est Yasuhito Harayama, vice-président exécutif de Suzuki, qui l?a déclaré de but en blanc, lors d'une conférence de presse à Tokyo. Volkswagen a aussitôt rétorqué qu'il n'excluait pas une action en justice pour régler leur différend. C?est dire l?ambiance !

Le groupe nippon exige de son homologue germanique l'accès à sa technologie hybride, promise il y a deux ans lors de la conclusion de leur alliance. Faute de quoi, Volkswagen, actionnaire de Suzuki à hauteur de 19,9%, devra revendre ses actions. Le PDG du groupe japonais, Osamu Suzuki, avait déjà proposé le mois dernier de racheter en numéraire les titres détenus par Volkswagen. La firme nippone répond ainsi au consortium de Wolfsburg, qui l?avait accusé à la mi-septembre de violer le pacte, suite à un accord de fourniture de moteurs diesel Fiat pour un futur 4x4 Suzuki.

Les relations sont très mauvaises. Suzuki, qui avait préservé son indépendance du temps où GM détenait 20% de ses actions, n'entend nullement être vassalisé par le consortium germanique.

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