Fiat va regrouper en Allemagne l'activité de cinq usines de sa filiale Iveco

La filiale de véhicules utilitaires de Fiat Industrial, Iveco, fermera cinq de ses usines Europe avant la fin de l'année. Ces activités seront regroupées sur à Ulm en Allemagne. Cette décision concernera au total 1.075 salariés et se traduira, en France, par la fermeture du site de Chambéry.
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L'entreprise de véhicules utilitaires Iveco, filiale de Fiat Industrial, fermera cinq de ses usines en Europe d'ici la fin de l'année et regroupera ses activités sur un site en Allemagne, a annoncé dimanche le directeur général de la firme Alfredo Altavilla, selon l'agence Ansa. L'établissement de Chambéry, les sites allemands de Weisweill et d'Ulm ainsi que les usines autrichiennes de Graz et Goerlitz seront fermés. Mais à Ulm, naîtra un "pôle d'excellence" pour les véhicules anti-incendie, selon Alfredo Altavilla.

Cette décision concernera au total 1.075 salariés, a indiqué Alfredo Altavilla qui a fait cette annonce lors de la présentation du nouveau camion Stralis. "Ce sont des fermetures douloureuses mais elles servent à renforcer l'entreprise dans son ensemble. Nous n'avons en revanche pas coupé dans les investissements. Quand les marchés repartiront, nous serons prêts", a indiqué Alfredo Altavilla.

Le constructeur de camions de pompiers Camiva, filiale d'Iveco, avait déjà annoncé à la mi-mai la fermeture de son usine de Saint-Alban-en-Leysse en Savoie à ses 171 salariés, auxquels des reclassements devaient être proposés. Camiva, implanté depuis 1971 près de Chambéry, est spécialisé dans la construction de véhicules de secours et de protections. L'entreprise, qui a été détenue par Renault, a été rachetée en 1997 par le groupe Iveco, filiale de l'italien Fiat Industrial, groupe issu de la scission de Fiat en 2011. Au premier trimestre 2012, Fiat Industrial a enregistré un bond (93%) de son bénéfice net qui s'établit à 207 millions d'euros, contre 114 millions au premier trimestre 2011.

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Commentaire 1
à écrit le 02/07/2012 à 19:53
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Ce cas n'est peut être pas le bon mais quand même: a force de réclamer des "droits" synonyme "d'avancés sociales", de provoquer des grèves à outrance voilà ce que l'on récolte. Merci les amis syndicat gauchiste. Continuez à "affronter" le patronat...

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