Le patron de PSA (ex-PSA Peugeot-Citroën) Carlos Tavares a affirmé, dans un entretien avec le quotidien espagnol, El Mundo qu'il est "le plus syndicaliste de tous les syndicalistes car dès le moment où j'arrive à mon bureau tôt le matin, ma préoccupation est de préserver l'entreprise et ses employés". Une déclaration qui s'inscrit en pleine négociation salariale pour le patron du groupe.
Après "Back in the race", place à "Push to pass"
Recruté en 2014, après une longue carrière chez le concurrent Renault, Carlos Tavares a redressé le groupe PSA, alors en grande difficulté. En 2015, l'entreprise a dégagé 1,2 milliard d'euros de bénéfice net ce qui, selon le patron du groupe, peut rassurer les employés : "C'est possible à présent car après "Back in the race" (le plan de restructuration piloté par Carlos Tavares, ndlr), nous n'avons plus à nous préoccuper que du rendement et seulement du rendement et c'est ce qui assure le travail de nos employés", explique-t-il au quotidien espagnol.
C'est cette performance qui a permis au dirigeant de PSA de voir son salaire quasiment doubler sur un an, à 5,24 millions d'euros. Alors que le précédent pacte de compétitivité touche à sa fin, le nouveau plan baptisé "Push to pass" prévoit une plus grande diversification géographique qui inquiète tout de même les 84 000 salariés français du groupe.
(Avec AFP)
« Quand nous mettrons le pied sur l'accélérateur, nous serons difficiles à égaler » (Joelle Pineau, directrice de la recherche en IA chez Meta)
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