PSA Peugeot Citroën pourrait réunir mercredi un conseil de surveillance exceptionnel sur l'Iran, à la veille de la signature prévue d'accords à l'Elysée avec le président iranien Hassan Rohani, a-t-on appris lundi de source proche du groupe.
PSA a refusé de faire un commentaire. "Les discussions se poursuivent, nous ne commentons pas leur avancement", a indiqué un porte-parole du groupe.
PSA, comme Renault et d'autres grands constructeurs automobiles, sont tous dans les starting blocks pour revenir, après la levée des sanctions, sur un marché qui pourrait atteindre à terme 1,5 à deux millions d'unités par an. Les deux constructeurs français sont historiquement bien établis en Iran puisqu'ils s'accaparaient, avant les sanctions, une grande partie du marché iranien. L'Iran était même le deuxième marché mondial de PSA avant son retrait pour cause de sanctions internationales.
Une nouvelle stratégie
Les deux constructeurs ambitionnent de revenir en Iran mais avec une nouvelle stratégie. Sur le plan industriel, ils doivent encore décider s'ils continueront à produire à travers un partenariat local, ou s'ils vont lancer des chaînes de production sur le territoire à travers une coentreprise. Sur le plan commercial, les deux groupes veulent lancer leurs gammes les plus récentes, là où auparavant, ils commercialisaient des modèles vieillissants.
(Avec Reuters)
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