
La prime de conversion automobile avait été mise en place par le gouvernement précédent, en avril 2015. La nouvelle version mise en place depuis janvier a élargi les personnes éligibles au dispositif, mais également les produits achetés. Ainsi, les ménages imposables ont accès à ce dispositif, mais il est également possible d'acheter une voiture diesel et même des voitures d'occasion, pourvues que celles-ci respectent les normes anti-pollution les plus récentes (Euro 4 et 5 pour les diesel).
De fait, plus de 45.000 demandes de subventions ont été formulées auprès du ministère. Sur un premier échantillon de 35.000 voitures mises au rebut, près de 80% sont des diesel, et 20% sont des essence. D'après le ministère, c'est l'équivalent de 10.000 allers-retours Paris-New York qui sont économisés en CO2.
Le financement est assuré
Sur les voitures achetées, 8% seulement des voitures sont électriques, soit 2.627 voitures. Mais c'est beaucoup plus que la part des voitures électriques sur le marché national du neuf (1,24% sur les quatre premiers mois de l'année).
En outre, cette prime profite peu au marché du neuf puisque 62% des voitures financées par cette prime sont d'occasion. Enfin, malgré l'ouverture de l'assiette d'éligibilité, les ménages non-imposables représentent encore 70% des primes.
Le ministère estime que l'objectif des 100.000 primes devrait être battu cette année si la demande se maintient à ce rythme. Il assure que le financement sera assuré même si l'enveloppe allouée (et qui provient de la collecte du Malus automobile) n'est pas suffisante.
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