En terme technique, ce qu'annonce le groupe Schneider ce mercredi s'apparente à un "sales warning", un avertissement sur ses ventes. Il déclare en effet qu'il s'attend à un recul de 5% à 15% de son chiffre d'affaires organique en 2009.
En matière de marges également, le groupe dirigé par Jean-Pascal Tricoire prévoit une érosion avec une marge d'exploitation (Ebita) de 12% avant restructurations alors qu'elle a atteint 15% en 2008 ce qui constitue un dépassement de ses objectifs financiers 2005-2008. (Retrouvez le communiqué de Schneider Electrique).
Si Schneider précise "avant restructurations", c'est que face à la mauvaise conjoncture qui pèse sur la demande et sur les performances de l'entreprise, la direction lance un plan d'économies qu'elle chiffre de 600 à 800 millions d'euros sur trois ans dans la chaîne d'approvisionnement et de 600 millions par an à partir de 2011 dans la fonction support.
Pas question pour autant d'en faire subir les conséquences aux actionnaires. Schneider indique en effet qu'il va distribuer au titre de 2008 un dividende représentant la moitié des bénéfices de l'an passé et qu'il maintiendra ce ratio pour 2009.
« Quand nous mettrons le pied sur l'accélérateur, nous serons difficiles à égaler » (Joelle Pineau, directrice de la recherche en IA chez Meta)
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