Le groupe de minéraux industriels Imerys a vu ses comptes plonger dans le rouge au premier trimestre : la perte nette ressort à 6,6 millions d'euros pour un chiffre d'affaires de 694,3 millions d'euros, en recul de 21,3% (-23,8% à périmètre et change constants). Le résultat opérationnel courant a reflué de 62%, à 44,4 millions.
"Le premier trimestre 2009 a confirmé le repli historique enregistré par tous nos métiers dans la quasi-totalité des zones géographiques, depuis novembre 2008. Ce recul est amplifié par des déstockages aux différents niveaux des chaînes de valeur dans lesquelles s'intègrent nos produits", explique le directeur général d' Imerys, Gérard Buffière, cité dans le communiqué.
Imerys annonce également le lancement "prochain" d'une augmentation de capital garantie d'environ 250 millions d'euros, que le groupe Pargesa-GBL, actionnaire de contrôle d'Imerys, s'est engagé à souscrire à hauteur de sa participation de 57,9%. Le solde est "intégralement garanti par un syndicat bancaire", précise le groupe. Selon le groupe, cette opération est "destinée à optimiser (sa) structure financière, en réduisant son endettement net", qui s'élevait à 1,633 milliard d'euros au 31 mars (contre 1,556 milliard au 31 décembre).
L'opération a été particulièrement appréciée par les marchés. A la clôture, le titre affiche un bond de 7,06% à 30,16 euros.
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