Dow Chemical cherche la sortie de crise. Après l'échec retentissant de son projet de transfert de ses activités de chimie de base à une société co-détenue avec un fonds koweïtien, le groupe américain tente de trouver d'autres solutions pour céder ces activités. Il indique ainsi être en discussions avec d'autres parties intéressées par sa chimie de base.
"Nous avons déjà été contactés par d'autres parties intéressées et nous avons commencé les discussions", a expliqué ce mardi le PDG du groupe, Andrew Liveris, qui précise que Dow Chemical était déjà en discussion avec ces tierces parties avant de s'engager avec le groupe public koweïtien PIC. Ces nouvelles discussions pourraient être menées "de manière accélérée".
En décembre 2007, le groupe de chimie américain avait conclu un accord de 17,4 milliards de dollars pour transférer ses activités de chimie de base dans une co-entreprise à capitaux koweïtiens. Dow Chemical souhaite depuis longtemps sortir des activités de chimie de base jugées trop cycliques. Mais un an plus tard, et après l'éclatement de la grave crise financière, le groupe américain s'est vu notifier l'annulation de la transaction, à quelques jours de sa finalisation, en raison d'une fronde politique au Koweit où nombre de responsables jugeaient les actifs américains surévalués.
Cette décision est un véritable coup dur le groupe qui comptait sur cet accord pour financer le rachat de son rival et compatriote Rohm & Haas. Toutefois, le dossier n'est pas totalement clos puisque Dow Chemical envisage de poursuivre en justice le groupe PIC.
« Quand nous mettrons le pied sur l'accélérateur, nous serons difficiles à égaler » (Joelle Pineau, directrice de la recherche en IA chez Meta)
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