Dominique Le Guludec nommée à la tête de la Haute autorité de Santé

Cardiologue et professeure de biophysique et médecine nucléaire, Dominique Le Guludec va prendre la tête de l'autorité chargée d'évaluer les médicaments ainsi que les dispositifs médicaux. Elle succède à Agnès Buzyn, l'actuelle ministre de la Santé.
Jean-Yves Paillé
La Haute autorité de Santé "permet de fonder nos politiques de santé sur une approche scientifique et médicale, la médecine basée sur les preuves, qui seule permet de déterminer le juste soin et sa pertinence", a exposé Dominique Le Guludec lors de son audition devant la commission des affaires sociales de l'Assemblée.

Dominique Le Guludec, présidente du conseil d'administration de l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN), va être nommée présidente du collège de la Haute Autorité de santé (HAS) en remplacement de la ministre Agnès Buzyn, après l'avis favorable de deux commissions parlementaires jeudi 16 novembre.

Son nom avait été proposé par Emmanuel Macron mi-octobre pour la présidence du collège de la HAS. Cette proposition a reçu jeudi un avis favorable des commissions des Affaires sociales de l'Assemblée nationale (18 votes pour, 1 abstention) et du Sénat (26 votes pour et un blanc), ouvrant la voix à la nomination de Dominique Le Guludec par le président de la République.

"La HAS est une institution importante dans le domaine de la santé", a-t-elle déclaré jeudi matin lors de son audition devant la commission des affaires sociales de l'Assemblée.

"Elle permet de fonder nos politiques de santé sur une approche scientifique et médicale, la médecine basée sur les preuves, qui seule permet de déterminer le juste soin et sa pertinence", a-t-elle ajouté.

Cardiologue et professeure de biophysique

Dominique Le Guludec, 64 ans, est cardiologue et professeure de biophysique et médecine nucléaire, spécialiste en imagerie cardiovasculaire. Elle était présidente du conseil d'administration de l'IRSN depuis 2013.

Elle va remplacer Agnès Buzyn, spécialiste en hématologie, qui a été nommée ministre des Solidarités et de la Santé en mai par le gouvernement.

Les missions de la HAS sont multiples: évaluation des médicaments, actes et technologie de santé en vue de leur remboursement, émission de recommandations sur les stratégies de prise en charge ou encore certification des établissements de santé.

(Avec AFP)

Jean-Yves Paillé

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Commentaire 1
à écrit le 17/11/2017 à 5:37
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...... des compétences dans le domaine apparemment ! Mais on peut etre ministre sans RIEN y connaitre : Belkacem en était un exemple typique . Quel bonheur de ne plus l'entendre , tout comme Duflot .....des icones de la dissuasion "paritaire...

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