Novartis : les questions d'éthique confiées à un nouveau responsable

Le colosse pharmaceutique suisse a annoncé mardi la désignation d'un nouveau chef des questions d'éthique, de risque et de conformité : Dr. Klaus Moosmayer, qui occupait cet emploi au sein du groupe industriel allemand Siemens.
Novartis accueille un nouveau chef chargé des questions d'éthique, de risque et de conformité, Dr Klaus Moosmayer, qui occupait ce poste chez le groupe industriel allemand Siemens.
Novartis accueille un nouveau chef chargé des questions d'éthique, de risque et de conformité, Dr Klaus Moosmayer, qui occupait ce poste chez le groupe industriel allemand Siemens. (Crédits : © Arnd Wiegmann / Reuters)

Il prendra ses fonctions à Novartis le 1er décembre pour remplacer Shannon Thyme Klinger qui occupait jusqu'alors cet emploi, a indiqué le groupe suisse dans un communiqué.

Titulaire d'un doctorat en droit de l'université de Freiburg, Klaus Moosmayer a pratiqué le droit en Allemagne et s'était spécialisé dans le crime en col blanc et le droit des affaires, avant de rejoindre Siemens où il s'était vu confier la responsabilité des questions de conformité en 2014, après quatre ans passés au sein du groupe.

Façonner l'approche de Novartis sur des questions d'éthique

Depuis 2013, il assurait la direction d'un groupe de travail anticorruption dans un comité de l'OCDE. Il exerce également des fonctions concernant les questions de conformité dans les affaires du G20.

"Alors que nous aspirons à ré-imaginer la médecine, nous devons nous tenir aux plus hautes exigences éthiques", a déclaré le directeur général de Novartis, Vas Narasimhan, cité dans le communiqué.

La vaste expérience du Dr. Moosmayer au sein de grandes organisations a parlé d'elle-même. Le directeur général de Novartis s'est dit confiant sur le fait qu'il aidera à façonner l'approche de Novartis sur les questions d'éthique.

Le géant pharmaceutique éclaboussé par l'affaire Cohen

En mai, le groupe suisse avait été éclaboussé par un scandale lié au cabinet Essential Consultants, une société fondée par Michael Cohen, l'ex-avocat personnel du président américain Donald Trump, avec laquelle Novartis avait établi un contrat en février 2017.

L'information rendue publique, le groupe suisse s'était défendu en expliquant que le conseil portait "sur la façon dont le gouvernement Trump aborderait certains aspects de la politique de santé", et avait rapidement mis un terme à ses relations avec Michael Cohen.

Le versement des honoraires avait cependant été maintenu pendant un an dans la mesure où le contrat ne pouvait pas être résilié, avait expliqué le groupe.

Durant le mois de Mai, Felix R. Ehrat, le directeur juridique du groupe suisse, avait renoncé à ses fonctions, décidant de partir à la retraite, pour tenter de désamorcer le scandale.

( Avec AFP )

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