Le groupe électrique espagnol Endesa, détenu par l'Italien Enel, a vu au deuxième trimestre son bénéfice net plonger de 67,1%, à 1,754 milliard d'euros.
Une chute qui s'explique par la comparaison avec la même période de 2008, dopée alors par la vente de plusieurs actifs au groupe énergétique allemand Eon, après la tentative avortée de ce dernier de racheter Endesa.
Plus significatif est la progression de l'excédent brut d'exploitation (Ebitda) de 8,1% au deuxième trimestre, à 2 milliards d'euros. Le chiffre d'affaires a, lui, reculé de 12,4% à 5,18 milliards d'euros.
Même tendance sur l'ensemble du premier semestre avec un bénéfice net en chute de 62,3% à 2,26 milliards d'euros.
De son côté, le groupe diverisifié espagnol Acciona qui avait racheté 25,01% d'Endesa puis les a vendus à Enel a vu au premier semestre son bénéfice atteindre 1,19 milliard d'euros, contre 270 millions un an plus tôt.
A l'inverse, son excédent brut d'exploitation (Ebitda) a baissé de 18,2% à 393 millions d'euros, tandis que le chiffre d'affaires a reculé de 11,7% à 2,931 milliards d'euros. Le bénéfice après impôts a chuté de 45,5% à 68 millions d'euros.
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