GDF Suez se fait plus précis quant à son ambition de rejoindre le projet gazier Nord Stream. Jean-Marie Dauger, directeur général adjoint du groupe énergétique, a annoncé un délai de deux mois pour conclure les négociations. D'ici la fin de l'année, il espère que le groupe français possèdera une part du gazoduc.
Actuellement, le groupe énergétique est en pleine négociation pour racheter 9% du projet de gazoduc, qui reliera la Russie à l'Allemagne, via la mer Baltique, pour éviter la traversée de l'Ukraine.
Déjà il y a un mois et demi, le vice-président de Gazprom, Alexandre Medvedev, avait annoncé l'arrivée de GDF Suez dans le projet pour "septembre-octobre". De toute évidence, les discussions ont été prolongées.
Pour l'instant, le projet est piloté par le géant russe Gazprom, qui en possède 51%. Il est associé aux allemands E.ON et BASF, qui disposent chacun de 20% et du néerlandais Gasunie (9%).
De son côté, Dominique Venet, vice-président des activités Gaz d'EDF, a déclaré que son groupe pourrait bien prendre une participation dans South Stream, le projet cousin de Nord Stream, également piloté par Gazprom. EDF espère également conclure un accord "dans les semaines à venir", mais il n'a pas précisé à quelle hauteur il comptait y entrer.
South Stream a le même objectif que Nord Stream: transporter le gaz russe en Europe en évitant l'Ukraine, mais son tracé opte pour la voix du Sud et la traversée de la mer Noire.
Au cours des dernières années, les relations tendues entre Kiev et Moscou ont provoqué plusieurs crises, qui ont parfois mené à l'arrêt de l'approvisionnement de l'Union européenne en gaz.
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